Barça : le capitaine Puyol monte au créneau et répond vivement aux critiques

Il ne joue plus autant, mais Carles Puyol, du haut de ses 35 ans et de ses 17 saisons passées au FC Barcelone, reste un monument en Catalogne. La direction de la communication du club l'a donc envoyé au front, en conférence de presse ce midi, pour calmer la tempête médiatique autour des Blaugrana. «Le département de la communication a pensé que c'était le bon moment pour parler à la presse. C'était le moment de faire front», a lancé le défenseur avant de répondre aux critiques.

«C'est une équipe forte, avec beaucoup de gagneurs. On ne peut pas douter de la faim de victoires de cette équipe. Mais parfois, les choses ne se passent pas toujours comme nous le voulons. (...) Nous devons regarder de l'avant. Nous avons une finale de Coupe à jouer et il faut donner du bonheur à notre public, qui le mérite. (...) Nous avons beaucoup donné par le passé et on attend toujours beaucoup de nous. Nous allons lutter et respecter ceux qui attendent une réponse. Nous faisons notre autocritique et nous essayons de nous améliorer», a-t-il lancé.

Pour lui, aucune inquiétude, le cycle du Barça est loin d'être terminée. Il fait d'ailleurs pleinement confiance aux gens en place pour la fin de saison et l'avenir du club azulgrana. «Il reste encore quelques semaines de compétitions. On entend parler de fin de cycle depuis bien longtemps. Il ne faut pas une révolution pour retrouver le chemin des victoires. Zubizarreta (directeur sportif) doit rester fidèle à sa ligne de travail, renforcer les postes qui doivent l'être, mais ne pas jeter à la poubelle une équipe composée de joueurs de très grande qualité qui peuvent encore donner beaucoup de choses au club», a-t-il affirmé.

Le capitaine a ensuite appelé à l'union sacrée après les débordements observés lors de la dernière défaite des siens, à Grenade. Avec les insultes, on ne gagne rien, a-t-il lâché, affichant son soutien total à un Gerardo Tata Martino pris pour cible par les socios et l'ensemble de la presse. «Nous sommes une équipe et la faute nous incombe à nous tous. Il est plus facile d'attaquer l'entraîneur que les 25 joueurs, mais nous savons que nous sortirons de là tous ensemble», a-t-il glissé, remerciant également son président Josep Maria Bartomeu pour sa visite et sa confiance. Les messages de Carles Puyol sont passés. Suffiront-ils à sonner la révolte au sein du FC Barcelone ?