Barça : Rosell déclare Messi intransférable et dresse un premier bilan de sa présidence

Par Alexis Pereira
2 min.
Barcelone David Villa Sánchez @Maxppp

Dans un long entretien accordé à L’Équipe Mag, le président du FC Barcelone Sandro Rosell a affirmé qu'il ne vendrait jamais Lionel Messi avant de faire le point sur la santé financière du club blaugrana. Extraits.

À l'occasion du clasico de ce soir entre le FC Barcelone et le Real Madrid (35e journée de L1), L’Équipe Mag a consacré un numéro spécial au club blaugrana. Et qui de mieux que son président pour en parler. Sandro Rosell a donc accordé un long entretien à l'hebdomadaire pour définir ce qu'est le Barça. «La responsabilité du président du Barça consiste à préserver le modèle, pas à inventer des nouveautés. Il doit améliorer ce qui peut l'être, rien de plus. Tout le reste, le sentiment d'appartenance sociale et le modèle sportif, il convient uniquement de les préserver», a-t-il détaillé avant d'insister.

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«Nous ne renoncerons jamais à notre modèle. La ligne directrice sera toujours la même, et nous ferons en sorte que tous nos gamins continuent de jouer avec le même état d'esprit. Le Barça a gagné quelques titres avec un style de jeu qui n'était pas le nôtre. Les socios n'ont pas aimé, ils n'étaient pas heureux, malgré la victoire. Et ces deux titres, ils ne sont pas entrés dans notre mémoire collective», a-t-il insisté. Et pour défendre ce modèle, l'homme fort de la formation catalane a expliqué qu'il ne vendrait jamais son joyau Lionel Messi, même pour 250 M€.

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«Messi ne se vend pas. Quel que soit le prix. Et c'est ça, l'attitude responsable. Parce que c'est bien beau de vendre, mais où irions-nous acheter un autre Messi ? Cela illustre bien la différence entre notre modèle et les clubs devenus des entreprises privées. À ce prix-là, eux vendraient puisque la raison d'être de l'entreprise est économique, et sa finalité, de faire des bénéfices. Ce n'est pas notre cas», a-t-il martelé, faisant ensuite le point sur son bilan économique à la tête du club. «La dette dont nous avons hérité était approximativement de 500 millions d'euros», a-t-il lâché avant de conclure.

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«Nous avons imposé une politique d'extrême austérité depuis deux ans et reçu l'aide de la Fondation du Qatar. Sans cette aide, nous serions en grande difficulté. (...) Nous avons réussi à réduire la dette du club d'environ 15 % par an, jusqu'à un total, aujourd'hui, de 364 millions d'euros. Nous espérons, d'ici à cinq ans, offrir un modèle économique que les prochaines générations pourront faire prospérer sans jamais s'endetter, comme cela a été fait par le passé». Confronté à toutes ces contraintes, le Barça continue à être «més que un club».

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