Carlos Vela, le serial buteur qui pourrait manquer volontairement le Mondial

Par Quentin Siebman
2 min.
Real Sociedad Carlos Alberto Vela Garrido @Maxppp

Auteur du premier quadruplé de sa carrière face au Celta Vigo ce samedi, Carlos Vela n’en finit plus d’impressionner. De quoi amorcer le retour du débat sur sa non-sélection avec le Mexique, qualifié in extremis pour le Mondial brésilien.

Carlos Vela 4, Celta Vigo 3. Auteur d’un retentissant quadruplé ce samedi, l’attaquant mexicain a de nouveau prouvé qu’il était l’un des meilleurs attaquants de Liga cette saison. Un contraste saisissant avec la sélection mexicaine, qui a dû attendre un sursaut d’orgueil salvateur pour arracher son billet pour le Brésil, en éliminant la Nouvelle-Zélande en barrages (global 9-3) après une campagne d’éliminatoires chaotique. Le tout, sans Vela, qui refuse de jouer pour son pays depuis plusieurs années.

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Tout a commencé en 2010 par une soirée festive impliquant plusieurs joueurs d’El Tri et particulièrement mal perçue par la fédération. Une sortie de route qui sera pardonnée à tout le monde, sauf aux jeunes Efrain Juarez et Carlos Vela, suspendus pour six mois. Une sanction en forme de divorce entre l’attaquant et sa fédération. Une rupture qui ne trouve pas d’issue encore aujourd’hui, malgré l’éviction du sélectionneur "Chepo" de la Torre, frère de Nestor de la Torre, responsable de la supension de l’ancien joueur d’Arsenal.

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« Je suis content de ma décision, content de ce que j’ai fait et dit. Les gens ne comprennent pas, personne n’est parfait, » avouait Carlos Vela fin octobre dans une interview à Radio Marca. « Je ne sais pas si je serai encore convoqué. Avec tous ces changements de coach, qui sait. » Peut-être le signe d’une main tendue, premier pas vers une réconciliation qui pourrait s’avérer salvatrice pour une sélection encore convalescente.

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Car si le Mexique, aujourd’hui dirigé par Miguel Herrera a fait le travail sans trembler face à la Nouvelle-Zélande avec une sélection composée entièrement de joueurs évoluant dans le championnat local, la performance d’El Tri sur ces deux matches capitaux n’effacera pas les difficultés rencontrées ces derniers mois. Et pour encadrer des joueurs talentueux mais inexpérimentés à l’international comme Oribe Peralta, nouveau héros de la patrie, le Mexique aurait bien besoin d’un Carlos Vela au top de sa forme… mais surtout bien dans sa tête.

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