Ernesto Valverde et Zinedine Zidane lancent le Clasico !

Comme un cadeau de Noël avant l'heure, la 17e journée de Liga nous offre un somptueux Real Madrid-FC Barcelone (à suivre samedi en direct commenté sur notre site). Un Clasico qui, malgré l'écart de points au classement entre les deux géants (le Barça a 11 points d'avance sur le Real, qui compte un match en retard), revêt une importance capitale et attirera, une fois encore, les regards de toute l'Espagne et de la planète football. Les deux coaches étaient d'ailleurs présents en conférence de presse ce vendredi midi, en même temps, et ils sont apparus impatients d'en découdre.

«Nous allons afficher notre envie, notre ambition. La motivation sera là. Si on ne fait pas un grand match demain (samedi), nous allons avoir des problèmes», a expliqué ZZ, sans trop en dire sur la tactique que ses hommes adopteront sur la pelouse du Santiago Bernabeu. «Nous allons essayer de jouer au football, c'est ce qui nous intéresse mon équipe et moi. Vous verrez comment. Je ne dirai rien d'autre aujourd'hui», a lancé le technicien merengue, conscient de l'importance du rendez-vous, même s'il n'en fait pas une montagne.

Zidane optimiste, Valverde aussi mais...

«Ça sera le match le plus compliqué. Mais je suis positif, optimiste. Je ne fais pas attention à l'écart de points qu'il peut y avoir. Ce serait bête de penser à ça. On est bien en ce moment, on l'a montré, on a réussi de grands résultats. Même si nous perdons demain, la Liga ne sera pas perdue. Tous les matches sont des finales pour moi. Le Barça a l'avantage. Nous allons essayer de réduire cet écart, mais calmement, tranquillement, sans se prendre la tête», a-t-il assuré, résolument optimiste. Confiant, l'entraîneur blaugrana Ernesto Valverde, qui veut garder de l'avance sur le Real et l'Atlético Madrid (2e à 6 points), l'est aussi, même s'il préfère rester méfiant.

«Je ne crois pas que nous soyons favoris. Le classement importe peu dans ce genre de matches. C'est un match très important, vu la résonance qu'il a. Quoi qu'il se passe dans ce match, il restera encore beaucoup de temps dans ce championnat. Dans ce genre de matches, il faut faire attention à chaque détail», a-t-il admis, évoquant les forces en présence dans l'autre camp. «C'est une équipe qui, quand tu es au mieux, est capable de te faire mal. Lors de la Supercoupe (remportée par le Real), ils avaient su nous presser et nous pousser à la faute sur un certain nombre d'actions. Depuis, nous avons essayé d'améliorer et corriger un certain nombre de choses », a-t-il conclu. Le décor est planté, place au choc !