Espagne : ça chauffe entre Sergio Ramos et Piqué !

Ça chauffe en Espagne ! Non pas que la sélection ibérique soit en danger pour la qualification pour l'Euro 2016 en France, puisqu'elle a quasiment validé son billet hier soir grâce à sa victoire sur la Macédoine. Le véritable problème se situe à l'intérieur du vestiaire et est symbolisé par Gerard Piqué, décidément le vilain petit canard de la sélection ces derniers jours. Sifflé par une partie du public espagnol en raison de sa position quant à l'indépendance de la Catalogne et à ses sorties médiatiques en ce sens, le défenseur central du FC Barcelone ne fait pas l'unanimité dans les vestiaires. Et cela s'est vérifié hier soir avec des déclarations surprenantes signées Sergio Ramos, à l'issue de la rencontre.

Le défenseur du Real Madrid s'en est pris verbalement à son partenaire en sélection, en réaction aux paroles de ce dernier après la dernière Supercoupe d'Europe. Piqué avait lâché, pris en flagrant délit par les caméras. « Que le Real aille se faire foutre, qu'il nous regardent parader ». Et après le match contre la Macédoine, Sergio Ramos ne s'est pas empêché de faire un petit rappel. « Avec la rivalité qu'il y a entre les deux clubs, ses dernières actions n'aident pas du tout. En conférence de presse avant le match, j'ai déjà dit que ça n'aide pas, qu'on soit d'accord ou pas, mais que ça ne nous surprend pas venant de lui. On fait tous des erreurs, moi le premier. Chacun doit assumer ses erreurs. Moi, je n'aurais jamais l'idée de penser à quelqu'un d'autre que mes coéquipiers ou mes proches quand je fête quelque chose. Quand tu es dans un tel état de bonheur, parfois tu perds un peu le contrôle... Il a de l'expérience, c'est sûr que ça lui servira pour l'avenir. »

Alors que l'Espagne a décidé de délocaliser le match Espagne-Angleterre, initialement prévu à Santiago Bernabeu (qui aura finalement lieu à Alicante) pour protéger Piqué d'une trop grande agressivité de la part des supporters, la sortie de Sergio Ramos démontre qu'il reste beaucoup de choses à régler au sein du vestiaire ibérique. Il y a quelques années, durant l'ère Mourinho au Real Madrid, théâtre des Clasicos les plus chauds, le sélectionneur, aidé par les cadors du vestiaire comme Casillas et Xavi, avait réussi à apaiser les énormes tensions entre les joueurs des deux camps. Aujourd'hui, c'est surtout Piqué qui cristallise les rancœurs. Sera-ce pour autant plus facile à régler ?