Espagne : Gerard Piqué toujours au centre de la polémique

Par Khaled Karouri
2 min.
Espagne Gerard Piqué Bernabéu @Maxppp

Gerard Piqué divise en équipe nationale, ses propos à l'encontre de Madrid remettant en cause sa légitimité à défendre les couleurs de la Roja. Une fois de plus hué par certains supporters hier, le défenseur central tente de faire bonne figure.

À l'heure où Madrilènes et Barcelonais s'essaient à l'union sacrée pour le bien de la sélection espagnole en dépit d'antagonismes pourtant évidents, Gerard Piqué a lui pris le contre-pied de la plupart de ses équipiers, continuant à afficher sa révulsion à l'égard de Madrid : « Je veux que le Real Madrid perde tout le temps. c’est la rivalité sportive qui a toujours existé en Espagne. Je ne vais pas demander pardon. L’an passé en demi-finale de Ligue des Champions, je disais que je voulais une finale Real-Barça, mais je souhaite toujours que Madrid perde. J’aime le Barça plus que jamais. N’attendez pas que je demande pardon », indiquait-il le 10 septembre dernier au cours d'une conférence de presse exceptionnelle.

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Des propos lourds de sens, relayés partout dans le monde, qui sont loin de faire l'unanimité au pays. Pas plus tard que ce vendredi soir, alors que l'Espagne écrasait le Luxembourg (4-0) pour valider sa qualification au prochain Championnat d'Europe des Nations, le défenseur central a divisé le public présent au Stade Las Gaunas. Ainsi, alors qu'une partie des supporters présents ont tenté d'applaudir le Barcelonais, d'autres n'ont pas hésité à faire entendre leur mécontentement, le sifflant durant la partie. Oui, même dans la ville de Logroño (située à environ 300km de Madrid), Piqué ne fait plus l'unanimité.

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Le débat est donc relancé autour de la légitimité du joueur de 28 ans à défendre les couleurs de l'Espagne, mais ce dernier reste bon gré mal gré droit dans ses bottes. Dans des propos relayés par Marca, Piqué a tenté de faire bonne figure : « La Roja, c'est ma maison et ma famille. Je viens depuis le premier jour où on m'a appelé, et j'ai toujours reçu de l'affection, un bon traitement. On ne peut pas douter de moi, je prends la sélection très à cœur. J'espère que tout cela va cesser, et que l'on reparlera de football ». Peut-être aurait-il fallu ne pas parler avant...

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