Après une première saison mitigée au FC Séville, parsemée de quelques éclairs, Ganso semble enfin lancé. Le Brésilien réalise un début de saison consistant. De quoi enfin le propulser sur le devant de la scène ?
Hasard ou coïncidence ? Alors que son ancien compère de Santos Neymar éblouit la Ligue 1 depuis son arrivée, Ganso régale la Liga en ce début de saison. Le milieu offensif brésilien, au sortir d'un premier exercice plutôt moyen ponctué de quelques éclairs seulement avec le FC Séville (10 apparitions en Liga seulement, 2 buts), réalise un départ canon avec les Andalous. Auteur du but de la victoire contre Getafe (0-1, 2e journée), il a récidivé ce samedi face à Eibar (3-0, 3e journée).
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Sa réalisation lançait parfaitement les pensionnaires du Sanchez Pizjuan vers un succès tranquille. Mais plus que cette action, c'est l'ensemble de sa copie qui est à souligner. Au delà de son but, il a affiché une belle feuille de statistiques, avec 87% de passes réussies (au-dessus de la moyenne de son équipe, 80%). Il est, derrière Steven N'Zonzi, le joueur de son écurie ayant récupéré le plus de ballons face aux Basques. Physiquement, il est en net progrès.
Berizzo a su le relancer
De quoi ravir son coach Eduardo Berizzo, qui place en lui une confiance aveugle depuis la reprise, et ce, malgré la rude concurrence (Joaquin Correa, Franco Vázquez, Éver Banega notamment). «J'ai une opinion footballistique claire au sujet de Ganso, c'est un joueur extrêmement talentueux. Evidemment, son rythme est différent, mais il a fait un effort conséquent pour se mettre au niveau et venir prêter main-forte à la défense. Je suis très content pour lui», a confié l'Argentin en conférence de presse d'après-match, relayé par le Diario de Sevilla. Cette confiance, l'international auriverde (8 sélections) la ressent et ses performances en découlent.
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Et le public suit. Alors que quelques sifflets tombaient en première période, l'ex de Santos, arrivé l'été dernier pour 9,5 M€, a mis tout le monde d'accord ensuite. Le stade se levait donc à la 87e pour saluer la sortie du n° 19. «On commence peut-être à comprendre du côté de Nervion que le football rapide ne naît pas seulement des joueurs rapides, mais aussi des esprits habiles à la technique supérieure», conclut Estadio Deportivo, le quotidien sportif local. Et si, après une très longue attente, l'heure de l'affirmation de Ganso avait enfin sonné ?
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