James Rodriguez, l'autre patron du Real Madrid

Par Alexis Pereira
2 min.
Real Madrid CF James David Rodríguez Rubio @Maxppp

Pour El Pais, James Rodriguez a expliqué sa nouvelle vie et son nouveau rôle au Real Madrid.

Il est l'homme fort du Real Madrid ces derniers matches. Depuis son retour de blessure, James Rodriguez (23 ans) est l'un des tous meilleurs éléments merengues, inspirant la majeure partie des offensives madrilènes. «Je traverse une bonne passe et je souhaite continuer comme ça. Dans ma tête, je ne pense qu'à aider l'équipe et à progresser tous les jours. Le meilleur est encore à venir», a-t-il apprécié dans les colonnes du quotidien espagnol El Pais avant d'évoquer sa fonction au sein du collectif de la Casa Blanca.

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«Je suis là pour faire ce dont l'équipe a besoin. Je participe à tous les aspects du jeu. La raison pour laquelle je travaille au quotidien avec l'implication maximale, c'est pour essayer de continuer à apprendre. Nous apprenons toujours, toujours», a-t-il lancé, d'une déconcertante humilité. Mieux, la recrue à 80 M€ ne cache pas être au service de la star de l'équipe, Cristiano Ronaldo (30 ans), comme lui ont conseillé certains de ses coéquipiers. «Tu dois fabriquer toutes les actions qu'il terminera. Cristiano ne peut pas porter le Real Madrid seul sur ses épaules», lui ont soufflé ses partenaires. Une mission qu'il a acceptée.

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Un n° 10 humble et ambitieux

L'ancien Monégasque, flanqué du n° 10 sur les épaules, ne fuit pas les responsabilités, auxquelles il a été habitué depuis son plus jeune âge. «Toute la grandeur du Real Madrid, toute cette importance que je voyais de loin, en Colombie déjà, m'enchantait. (...) Le n° 10 ? En Colombie, le pibe Valderrama portait le numéro 10, mais ça ne me pèse pas. L'important, c'est ce que tu fais sur le terrain, pas le numéro que tu portes. Le 10 se voit dans ces moments-là. J'ai toujours été n° 10, depuis petit. Et j'ai toujours eu la responsabilité d'être un leader, le leader. C'est quelque chose qui me plaît», a-t-il conclu.

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Les pensionnaires du Santiago Bernabeu auront grandement besoin de lui pour franchir l'obstacle Juventus Turin en Ligue des Champions, après la défaite à l'aller (2-1). «Le Real ne craint personne. Il respecte tout le monde, mais n'a pas peur. Nous savons comment sont les Italiens. Ils défendent bien et nous devons savoir comment les gêner. Il faut marquer. Si nous donnons tout, nous serons en finale», a-t-il conclu. Un défi de taille pour couronner une première saison plus que réussie dans la capitale espagnole (12 buts et 11 passes décisives en 27 apparitions en Liga). À James et ses partenaires de jouer.

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