Kevin Gameiro lâche ses vérités sur sa situation à l’Atlético Madrid

Par Dahbia Hattabi
4 min.
Atlético Madrid Kevin Gameiro @Maxppp

Arrivé l'an dernier à l'Atlético Madrid, Kevin Gameiro a rapidement trouvé ses marques formant avec Antoine Griezmann un duo complice et efficace. Mais cette saison, l'international tricolore doit se contenter d'un temps de jeu faible. Gros plan.

Un but qui fait du bien. Hier, Kevin Gameiro a marqué un but très important face au Celta Vigo. Important, car il a offert la victoire 1 à 0 à son club, l'Atlético Madrid. Important aussi car il s'agissait du premier de la saison pour l'international tricolore, «cinq mois et 22 jours après son dernier but chez les Colchoneros» comme l'a précisé AS. Interrogé par beIN Sports Espagne après la rencontre, l'ancien du PSG a savouré : «Je suis très heureux. Je sors d'une période difficile mais maintenant que je joue, je peux aider l'équipe et marquer des buts. C'est très important pour moi et pour ma confiance. Mais aussi pour l'équipe, parce qu'aujourd'hui nous avons gagné. Cela n'a pas été le meilleur match de notre saison mais le résultat, c'est que nous avons gagné. C'était l'objectif».

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En effet, le Français vit un début de saison compliqué chez les Colchoneros après une première année plutôt convaincante. Arrivé l'an dernier dans la capitale espagnole après avoir repoussé les avances du FC Barcelone, l'ancien joueur du PSG avait donné satisfaction en claquant 16 buts en 46 rencontres toutes compétitions confondues. Ce qui a d'ailleurs fait de lui le deuxième meilleur buteur des Madrilènes en 2016-2017. En plus de tout cela, son duo avec Antoine Griezmann, avec lequel il formait la double G, faisait des merveilles et avait même donné des idées à Didier Deschamps. Mais ces dernières semaines, la situation de Kevin Gameiro s'est détériorée. Opéré au pubis durant l'été, le Français a dû se remettre et n'a pas réussi pour l'instant à rattraper le temps perdu durant la pré-saison. Il n'a été aligné que 4 fois (2 titularisations) depuis le début de l'exercice en cours, soit un temps de jeu de 160 minutes.

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Gameiro veut se battre pour sa place

Pour comparaison, l'an passé à la même époque il avait déjà joué 11 rencontres toutes compétitions confondues (2 buts), soit 622 minutes. Cette année, Diego Simeone lui préfère d'autres attaquants pour accompagner ou suppléer Antoine Griezmann (10 matches) dans le 4-4-2. Angel Correa (12 matches), Fernando Torres (8 matches) et Luciano Vietto (6 matches) sont passés devant lui pour le moment dans la hiérarchie. Mais hier, le footballeur né en 87 a montré qu'il ne comptait pas baisser les bras et regagner sa place. Ses propos sont relayés par AS. «Cela fait partie du foot. La saison est encore longue. Tout peut changer. Dans le football, il y a des moments difficiles. Mais il faut travailler pour que ça revienne. Je n'ai pas de doutes là-dessus. Nous devons travailler plus que jamais et nous marquerons des buts alors (...) Je ne suis pas à 100%. Mais dans peu de temps je serai à mon niveau». Toutefois, sa mission devrait encore se corser dans les prochains mois. En plus de Griezmann, Vietto, Correa et Torres, Kevin Gameiro devra faire avec la concurrence de Diego Costa, qui a fait son retour au club cet été.

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Si pour le moment il ne fait que s'entraîner, il postulera à une place dans le onze de Simeone en janvier 2018 une fois que l'interdiction de recruter de l'Atlético Madrid sera levée. Une nouvelle donne avec laquelle le Français devra composer. «Je sais que je suis dans une grande équipe et qu'il y a beaucoup de concurrence. Je n'ai pas peur (de l'arrivée de Diego Costa). Nous allons être en concurrence pour la place de titulaire dans l'équipe. Je ne me préoccupe pas de cela pour le moment. Il y a encore du temps avant d'y penser. Je pense à moi et à l'équipe». Un départ n'est donc pas envisagé pour celui dont le contrat prend fin en 2020 et qui était dans le viseur de clubs tels qu'Everton ou le FC Valence. Quoi qu'il en soit, le natif de Senlis doit vite retrouver sa place et enchaîner les bonnes performances lui qui a toujours dans un coin de la tête la Coupe du Monde 2018 en Russie. Le temps presse pour celui dont la dernière cape remonte au 28 mars 2017 et qui voit la concurrence prendre de l'avance chez les Bleus. Mais cela est une source de motivation comme il nous l'avait confié en mars dernier : « La concurrence chez les Bleus me motive encore plus ! »

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