Valence est-il en train d'enclencher un nouveau cycle ? Après de nombreux déboires financiers notamment, le club entraîné dorénavant par Nuno Espirito Santo retrouve des couleurs.
Club phare du début des années 2000 en Espagne (2 Ligas remportées en 2002 et 2004, deux finales de Ligue des Champions en 2000 et 2001), Valence a vécu plusieurs années au-dessus de ses moyens. L'arrivée de Peter Lim, le nouveau propriétaire, et d'un nouvel élan sportif permet au club de repartir sur des bases plus saines, avec en ligne de mire, la construction du nouveau stade.
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4e du championnat, Valence a l'occasion ce vendredi de contrarier le trio infernal FC Barcelone-Real Madrid-Atlético Madrid en cas de succès sur La Corogne (20h45, 27e journée de Liga). Avec un point de retard sur le champion en titre, l'Atlético, qui n'a pas un déplacement facile à l'Espanyol Barcelone samedi, Valence peut frapper un grand coup et mettre la pression sur son rival. Nuno Esprito Santo, le nouvel entraîneur portugais ne souhaite cependant pas brûler les étapes. «Nous avons besoin de plus de 70 points pour nous qualifier en Ligue des Champions. Il n'est pas encore opportun de faire de tels projets», a-t-il lancé à A Bola,
La sempiternelle question du nouveau stade enfin réglée
Pourtant, ce succès sportif est à mettre en parallèle avec la nouvelle page ouverte par les Chés. En mai 2014, Peter Lim, un milliardaire singapourien, rachète le club et sa dette abyssale de 276 millions d'euros. Un boulet financier qui obligeait le club à vendre ses meilleurs éléments, Silva, Villa, Mata, Alba, Albiol ou encore Soldado, à l'issue de chaque exercice. Grâce à ses garanties financières, Valence peut désormais conserver ses jeunes talents (Alcacer, Gaya) et construire un avenir à plus long terme.
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Car côté transferts, Valence s'active. En cas de qualification européenne en fin de saison, l'équipe serait obligée de lever la clause d'Alvaro Negredo (28 millions d'euros), prêté par Manchester City. Le recrutement du milieu argentin Enzo Pérez pour 25 millions d'euros, lors du dernier mercato hivernal, symbolise la bonne santé financière du club. Certes, le récent finaliste de la Coupe du Monde n'a pas eu encore le rendement escompté. Il s'est même surtout illustré pour son indiscipline (7 cartons jaunes en 9 matchs de Liga). L'ancien joueur du Benfica pourrait retrouver un ex-coéquipier. A Bola signale dans son édition du jour l'intérêt des Naranjas pour l'attaquant Eduardo Salvio et pour le milieu de terrain du Sporting Portugal André Carillo.
En projet depuis plusieurs années, le nouveau stade Mestalla devrait enfin voir le jour. Cette semaine, la mairie a validé le terrain devant accueillir l'enceinte. Déjà propriétaire de ce terrain, le FC Valence espère profiter de sa structure en 2019, l'année du centenaire du club. «Nous sommes ravis de cet accord. C’est un premier pas pour lancer la construction du nouveau stade. Cela confirme l’engagement de Peter Lim pour pérenniser l’avenir du club», s'est félicité le président exécutif du club, Amadeo Salvo. Si les plans du stade doivent encore être commandés, l'unique structure devrait coûter environ 45 millions d'euros. De bon augure pour un club appelé à tutoyer les sommets.
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