La presse espagnole adoube Marcelo et moque Lovren

Par Alexis Pereira
1 min.
Olympique Lyonnais Marcelo Vieira da Silva Júnior @Maxppp

De l'autre côté des Pyrénées, les médias saluent la performance du Real Madrid face à l'OL (3-0). Le latéral brésilien Marcelo, brillant hier soir, est salué par toutes les publications espagnoles, même si celles-ci regrettent la faible opposition proposée par les Gones.

L'Équipe a fait de Marcelo l'homme du huitième de finale retour d'hier soir entre le Real Madrid et l'Olympique Lyonnais (3-0). La presse espagnole a emboîté le pas au quotidien français, saluant unanimement la prestation de grande qualité de l'international brésilien. C'est El Mundo qui se montre le plus élogieux. « Marcelo, rappelant le grand Roberto Carlos, a utilisé son couloir comme une autoroute et Réveillère n’a jamais pu relever sa plaque d’immatriculation ».

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Voilà le ton des médias ibériques ce matin pour évoquer un « triomphe naturel, mais pas simple » (As) pour des Madrilènes «au-dessus tout au long de la rencontre». Belles joueuses, les publications espagnoles reconnaissent tout de même que «l'incontrôlable» Pepe aurait dû «voir rouge pour deux interventions sur Cissokho et Lisandro» (Marca). Pour le reste, c'est la relative timidité des hommes de Claude Puel qui a surpris et déçu nos confrères.

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« L’OL a plus inquiété le Real par la malédiction des huitièmes que par son propre jeu. Lyon sans mordant devant et en plein doute en défense, démystifiant la solidité montrée ces dernières années », regrettait Marca. El Pais allait même plus loin indiquant que l'OL n'a plus « rien à voir avec celui des saisons précédentes », miné notamment par «une défense en papier mâché».

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Dejan Lovren, «complètement dépassé par l’attaque madrilène et en cause sur les trois buts» (Marca), n'échappe d'ailleurs pas aux critiques assassines. Seul Hugo Lloris, «auteur d’une demi-douzaine de parades» (El Mundo), s'en sort avec les honneurs. L'Équipe partage la même opinion. Pour une fois, la France et l'Espagne semblent donc avoir vu le même match.

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