Le FC Séville affiche son amour pour la L1 et juge le tandem infernal PSG-OL

Par Khaled Karouri
2 min.
Atlético Madrid Kevin Gameiro @Maxppp

Grand adepte du recrutement estampillé Ligue 1, le FC Séville a comme beaucoup d'autres clubs européens fini par céder à la mode des joueurs made in Hexagone. Une stratégie assumée par le club andalou, qui en explique les principales raisons.

Timothée Kolodziejczak (23 ans), Benoît Trémoulinas (29 ans), Stéphane Mbia (28 ans), Grzegorz Krychowiak (25 ans), ou bien encore Kevin Gameiro (28 ans)... Nombreux sont les joueurs venus de Ligue 1 à constituer aujourd'hui l'effectif du FC Séville. Une situation loin d'être une nouveauté, le club andalou ayant ces dernières années axé une partie de son recrutement sur la France, les Geoffrey Kondogbia, Emir Spahic, et autre Seydou Keita pouvant en témoigner. Une véritable marque de fabrique qui s'est donc forgée au fil des années, et qui fait désormais la force des pensionnaires du Stade Sanchez Pizjuan. Homme de l'ombre derrière cette politique, le directeur sportif Monchi dévoile pour Eurosport les raisons de cet amour pour l'Hexagone :

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« Le joueur français a trois avantages. La Ligue 1 n´est pas spécialement chère. Le joueur de Ligue 1 est physique. Et enfin, le joueur de Ligue 1 ne se cache pas. Il aime la compétition, il va au charbon. Tous ces paramètres, nous les retrouvons à Séville. Nous faisons attention aux dépenses. Nous avons un jeu physique, auquel nous joignons un sens tactique développé et une certaine touche technique. Et enfin, nous aimons la compétition. La L1 est un championnat privilégié pour le FC Séville », révèle ainsi le dirigeant ibérique, ancien portier du club, dont l'oeil est plus qu'attentif sur la L1. Pour preuve, au moment d'évoquer la situation du Paris Saint-Germain, qui fonctionne sans directeur sportif, le décideur réagit :

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« Paris fonctionne sur le modèle anglais, mais chacun choisit le modèle qu'il considère opportun. Soyons clairs: le PSG peut faire le triplé national et possède une immense équipe. Ce n´est pas notre manière de faire, mais si Paris pense que c'est le meilleur, très bien ». Refusant de se placer en position de supériorité, Monchi se montre par ailleurs conquis par un autre club français en vogue, l'OL et ses jeunes talents issus du cru : « Je ne suis personne pour donner des conseils. Mais d´après ce que je vois, cette équipe est déjà très forte. Son futur dépendra de sa capacité à garder ses meilleurs éléments. L'OL a des joueurs qui, potentiellement, peuvent jouer dans les meilleurs clubs du monde. Certains ont des profils "tops" comme Lacazette, Tolisso, Fekir… Des profils qui intéressent d'immenses clubs, ceux contre qui on ne peut déjà plus lutter... Si la structure est conservée, on va revoir le Lyon d'il y a dix ans, celui qui dominait la France et faisait peur à l´Europe ». Si le FC Séville ne pourra pas lutter pour Lacazette, Tolisso, ou Fekir, Lyon devra peut-être se méfier des Andalous pour d'autres éléments...

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