Le phénomène CR7, le cas Casillas, la gestion du dossier Bale, le départ d'Özil : Ancelotti livre ses vérités

Par Alexis Pereira
3 min.
Real Madrid CF Carlo Ancelotti @Maxppp

Au cours d'un entretien accordé à la radio espagnole Cadena SER, Carlo Ancelotti a fait le bilan de l'actualité du Real Madrid depuis son arrivée.

À quelques heures du Clasico que toute la planète football attend, l'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti a pris le temps de répondre aux sollicitations de la radio espagnole Cadena SER. L'occasion pour lui de dresser un premier bilan de son aventure merengue. «J'aime vivre à Madrid. Les gens d'ici ressemblent aux Italiens, ils sont positifs ; les Français sont plus négatifs. (...) Notre projet est clair : gagner en produisant un jeu fantastique. En ce moment, nous gagnons, mais le jeu n'est pas si bon que ça. L'important, au début, c'est de connaître les caractéristiques des joueurs que tu as et, à partir de là, de former un système dans lequel ils se sentent à l'aise», a-t-il confié avant de revenir sur certains de ses choix et notamment la concurrence entre ses deux gardiens.

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«Je connaissais déjà Diego Lopez. En 2006, nous avons essayé de le recruter à Milan... Il a commencé la préparation avant Iker, à fond. Ça n'a pas été une décision facile. Casillas me transmet de la confiance et c'est pour cela que je l'aligne en Ligue des Champions. Ce sont des matches aussi importants que ceux de Liga. J'aime avoir les deux motivés à ma disposition. C'est pour ça que Casillas joue la Champions. Il est le capitaine et possède beaucoup d'expérience, il maintient une bonne ambiance dans l'équipe. Iker veut être au Real Madrid et c'est bien qu'il reste», a-t-il lancé avant de poursuivre. «Partira-t-il en janvier ? Il faut le demander à Iker, mais je ne crois pas qu'il pense à ça. J'ai parlé avec lui pour lui expliquer la situation. Quand il veut parler avec moi, mon bureau est ouvert. Pour un entraîneur, expliquer une décision est le plus difficile. Il y a certains petits détails qui ne sont pas toujours faciles à expliquer», a-t-il avoué.

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L'Italien a ensuite expliqué pourquoi il avait laissé filer Mesut Özil à Arsenal dans les derniers instants du mercato. «Le départ d'Özil a été une décision technique. Pour l'équilibre de l'équipe, je préférais conserver Di Maria. Il a moins de qualités que Bale, mais, avec son caractère, il aide l'équipe, je le voulais lui. Avec l'arrivée de Bale, je crois qu'il était plus important d'avoir Di Maria qu'Özil, si on regarde l'équilibre de l'équipe», a-t-il expliqué, évoquant ensuite le cas Gareth Bale. «Maintenant, il va bien, il est prêt pour être titulaire. (...) Il jouera à droite. Si tu demandes au joueur, il te dira qu'il préfère jouer à droite. Je crois qu'il aime partir de la droite pour rentrer sur son pied gauche et frapper», a-t-il affirmé, s'enthousiasmant pour Cristiano Ronaldo.

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«Cristiano m'a surpris par son professionnalisme. Il est très sérieux, contrôle tout dans les moindres détails. Il ne fait pas que marquer, il motive et aide les autres. Le moment est venu que Cristiano gagne le Ballon d'Or devant Messi et Ribéry», a-t-il lâché, mettant fin au débat sur l'attaquant du Real Madrid. «Le Real Madrid a un tueur, le plus dangereux, nous n'avons besoin de personne d'autre, nous avons Cristiano. La paire Cristiano-Benzema n'est pas mauvaise. Et derrière, nous avons Morata», a-t-il conclu. Droit dans ses bottes et sûr de ses choix, Carlo Ancelotti commence à prendre la mesure du costume de coach du Real Madrid. Nul doute qu'une victoire ce samedi contre le Barça l'y aiderait encore un peu plus...

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