Les croustillantes révélations de Roberto Carlos sur le vestiaire des Galactiques

Par Alexis Pereira
3 min.
Real Madrid CF @Maxppp

Au cours d'un entretien accordé au Portugal, Roberto Carlos a raconté plusieurs anecdotes croustillantes sur la vie du Real Madrid époque Galactiques. Morceaux choisis.

Le Real Madrid des Galactiques restera comme une des équipes les plus séduisantes des dernières décennies. Au cours d'une interview accordée à Vitor Baia et la chaîne de télévision portugaise Canal 11, Roberto Carlos, membre de cet effectif XXL, s'est longuement confié sur les coulisses de cette époque chez les Merengues. Le latéral gauche brésilien a évoqué ses souvenirs, avec quelques anecdotes plutôt croustillantes. «C'est Lorenzo Sanz qui m'a recruté au Real Madrid, à un moment très compliqué, il n'y avait pas d'argent pour payer les joueurs. Florentino est arrivé, il a réorganisé le club. Il a payé tous les salaires en retard, il a recruté les meilleurs joueurs à l'époque des Galactiques, (Zinedine) Zidane, (David) Beckham, Ronaldo, (Luis) Figo», a-t-il conté.

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«Aujourd'hui, je me demande comment on a pu faire autant de conneries. Il faut toujours des fous dans une équipe. À la fin de chaque match, il y avait des vols privés. On se retrouvait entre joueurs au terminal des vols privés de Barajas (aéroport de Madrid). (David) Beckham allait je ne sais où, pareil pour (Luis) Figo, (Zinedine) Zidane, Ronaldo, moi, (Iker) Casillas... Avec un entraînement prévu deux jours plus tard... Moi, je priais pour que les matches soient le samedi pour pouvoir aller voir les Grands-Prix de Formule 1 le dimanche, où qu'ils se déroulent. C'était une folie», a-t-il raconté, glissant quelques détails de la vie de ce vestiaire de stars.

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«À l'époque des Galactiques, nous étions 7, c'était un danger dans le vestiaire. On l'a toujours bien géré, nous avions une bonne relation avec tous les coaches, moins avec (José Antonio) Camacho qui a tenu 10 jours (en 2004). Un record. Il est arrivé dans le vestiaire, dit bonjour à tout le monde, a observé et nous a dit : "je veux tout le monde à 7h demain matin". Normalement, on s'entraînait à 10h30. Nous avons parlé avec lui pour essayer de changer l'horaire, nous avions nos habitudes», a-t-il confié. Des us et coutumes qu'il n'était pas bon de changer, comme Wanderley Luxemburgo (2004/05) en a fait l'amère expérience.

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Pas touche aux bières et au vin !

«On avait l'habitude d'arriver à la mise au vert, de laisser nos affaires dans les chambres et d'aller dîner. On avait l'habitude de prendre notre petite bière et du vin. Il y avait deux bouteilles sur chaque table. Lors du 2e match de championnat, quand Luxemburgo est arrivé, Ronaldo et moi lui avons dit : "professeur, il y a des habitudes ici, vous allez voir, s'il vous plaît, ne les changez pas, comme celle de la bière avant le dîner, sinon on va avoir des problèmes". Il a d'abord interdit la bière puis le vin. Ça a tenu 3 mois. La nouvelle est arrivée aux oreilles de la direction et au revoir. C'était notre ambiance de vestiaire», a-t-il lancé. Cette ambiance, Vicente Del Bosque est certainement celui qui l'a le mieux gérée.

«Je vais prendre l'exemple de Vicente Del Bosque. Del Bosque n'était pas un entraîneur, c'était plus un ami des joueurs. Il n'y a pas besoin de règles. Pas besoin de nous dire : "il faut que tu te replaces à gauche quand untel fait ça". Le joueur sait ce qu'il a à faire. Il nous comprenait parfaitement. Les entraînements du lundi et du mardi étaient à 17h. Il ne les mettait pas à 11h parce qu'il savait que tout le monde serait en retard», a-t-il conclu. Et pourtant, malgré ces habitudes étonnantes, cette équipe aura remporté deux Ligas en 2001 et 2003, deux Supercoupes d'Espagne en 2001 et 2003, une Ligue des champions en 2002, une Coupe intercontinentale en 2002 et une Supercoupe de l'UEFA en 2002.

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