Liga : Griezmann offre la première victoire à l'Atlético dans son nouveau stade !

Par Mathieu Rault
4 min.
Atlético Madrid Antoine Griezmann @Maxppp

Pour le premier match de son histoire dans l'arène flambant neuve du Wanda Metropolitano, l'Atlético de Madrid est difficilement venu à bout de Malaga, grâce à Antoine Griezmann (1-0).

Qui dit début de saison, dit parfois retard à l'allumage. C'est le cas des clubs de la capitale espagnole cette saison. Real Madrid comme Atlético ont débuté le nouvel exercice de Liga par une victoire et deux matches nuls. Alors que le FC Barcelone a enregistré un quatrième succès en autant de journées, cet après-midi (2-1, à Getafe), les Colchoneros avaient la volonté de recoller au peloton de tête, pour leur premier match dans leur toute nouvelle arène du Wanda Metropolitano. L’événement était assez extraordinaire pour attirer les foules. Les 68 000 places du stade flambant neuf, situé à l'est de la capitale espagnole, avaient trouvé preneurs. Dès onze heures du matin, les médias espagnols avaient pris l'antenne aux abords de ce qui fut autrefois le Stade de la Peineta, complexe réservé à l'athlétisme ces vingt dernières années. Une heure avant la rencontre, le club madrilène publiait le onze de départ - « un onze pour l'histoire » - qui aurait l'honneur d'affronter Malaga (20e, 0 pt).

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Pour affronter une formation andalouse défaite lors des trois premières rencontres de la saison, Diego Simeone alignait un traditionnel 4-4-2, dans lequel Antoine Griezmann faisait son retour après avoir purgé deux matches de suspension. Angel Correa, débutait à ses côtés, alors que Lucas Hernandez était lui lié à Godin en charnière centrale. Si dès les premiers instants, les Colchoneros voulaient faire honneur à leur nouvel écrin, le spectacle fut bien maigre dans le premier acte. Les Madrilènes conservaient le ballon et le faisaient circuler. Les Andalous répondaient par des interventions rugueuses, bien décidés à ne pas se présenter à Madrid en victimes expiatoires, à l'image de Borja Baston, coupable d'une semelle sur Gabi (5e). Il fallait attendre la 11e minute pour assister à la première frappe de la rencontre. Angel Correa, bien placé à l'entrée de la surface, à la retombée d'un centre de Juanfran dégagé de la tête, venait déclencher du gauche, mais le cadre se dérobait. Les Colchoneros continuaient leur marche en avant, mais le centre en retrait du même Juanfran était parfaitement coupé par Rosales, venu se jeter devant Koke (12e).

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Griezmann, de l'ombre à la lumière

Malaga effectuait un gros pressing et cherchait à conserver le ballon. La clé de Michel pour empêcher que les Colchoneros ne développent leur jeu. Ces derniers tentaient de forcer le verrou andalou, mais les ballons de Koke et Saul étaient donnés à contre-temps, les attaquants se retrouvant en position de hors jeu (26e, 29e). La défense de Malaga tenait bon et Borja Baston s'offrait la plus belle opportunité de la mi-temps, à la conclusion d'une contre-attaque éclair. Dans la surface, il débordait Gabi sur la gauche, avant de déclencher une frappe croisée dans un angle fermé que Jan Oblak détournait à la manière d'un gardien de handball (37e). Dans la continuité, Adrian récupérait devant la surface et envoyait une frappe que le portier slovène captait au milieu de ses buts (38e). Juste avant la pause, Angel Correa, le plus actif devant chez les Colchoneros, profitait d'une montée de Lucas Hernandez pour récupérer le ballon à l'entrée de la surface et déclencher une frappe, trop écrasée, que Jimenez captait sans difficulté (44e). C'était tout pour le premier acte au Wanda Metropolitano.

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A la pause, Diego Simeone décidait de donner du poids à son attaque et Yannick Ferreira-Carrasco remplaçait Thomas Partey. Il se mettait rapidement en évidence, bien lancé sur le côté gauche par Filipe Luis. Il donnait le tournis à la défense mais voyait sa frappe trop croisée filer à côté (48e). Son activité côté gauche amenait de nouvelles opportunités à Koke, puis Saul Niguez, mais les milieux de l'Atlético trouvaient un grand Roberto Jimenez face à eux (50e, 51e). Après avoir terminé le premier acte avec le plus faible total de ballons touchés (13), Antoine Griezmann faisait se lever les 68 000 spectateurs du Wanda Metropolitano sur son premier tir. Après un énorme travail de Correa sur le côté droit, le Français venait couper le centre de l'Argentin au premier poteau et ajuster Jimenez de l'intérieur du pied droit (1-0, 60e). Tout un symbole pour l'attaquant des Bleus, qui inscrivait-là son 100e but avec les Colchoneros, deuxième meilleur total pour un Français en Liga, derrière Karim Benzema (122). Les Colchoneros se contentaient alors de gérer les trente dernières minutes et si l'ancien bordelais Diego Rolan avait l'occasion d'égaliser à la 89e minute, après une accélération dans la surface, Oblak sortait la claquette adéquate pour empêcher que la fête ne soit gâchée.

Retrouvez ici le classement de la Liga.

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