Liga : l'Atlético et Valence se neutralisent dans ce premier choc de la saison !

On avait droit à une bien belle affiche de football espagnol ce lundi soir à Mestalla, où Valence accueillait l'Atlético. Un duel entre le 4e et 2e de la dernière édition du championnat espagnol, et il y avait du très lourd sur le terrain. Marcelino Garcia Toral misait sur du classique, et Piccini et Dani Wass étaient les seules recrues alignées, Batshuayi ou Gameiro démarrant sur le banc. C'est Santi Mina qui accompagnait Rodrigo Moreno en pointe de l'attaque. Diego Simeone misait lui sur Thomas Lemar, bien titulaire au milieu avec Saul et Koke, alors qu'Angel Correa était également aligné. El Cholo misait donc sur une formation particulièrement offensive. Au final, les deux équipes se sont quittées sur un 1-1.

C'est Wass qui sonnait le premier avertissement de la partie, avec cette frappe lointaine qui passait juste au-dessus de la barre (4e). L'intensité était de mise, sans surprise. Les Ches avaient la maîtrise, et Rodrigo s'essayait à la tentative lointaine, mais le joueur de la Roja manquait le cadre de peu (16e). Diego Costa répondait d'une frappe finalement bien captée par Neto (17e). Antoine Griezmann, peu en vue jusqu'ici, allait faire parler son génie. Après un crochet aux abords de la surface, il adressait une superbe passe éclair à Angel Correa, qui finissait l'action à merveille (0-1, 27e). Les Colchoneros n'étaient pas rassasiées, et Diego Costa, après avoir éliminé Garay, voyait le cuir filer hors du cadre de très peu après avoir été effleuré par Neto (33e).

Gameiro, Batshuayi, Diakhaby ou encore Gelson ont débuté

Très efficace dans les transitions, avec un jeu en une touche de balle, l'Atlético se projetait très rapidement vers l'avant, avec des Koke, Saul ou Correa très en forme. Et derrière, ça tenait très bien face à une équipe de Valence à court d'idées. Un avantage mérité à la pause donc pour des Rojiblancos maîtres de leur sujet. Au retour des vestiaires, on attendait donc une équipe locale avec plus de mordant. Et si les Murcielagos s'emparaient du ballon, ils étaient encore trop imprécis dans les derniers mètres, bien gênés par cette arrière-garde colchonera qui pouvait compter sur le soutien de ses milieux.

Mais le talent individuel du secteur offensif de Valence allait faire la différence. Wass remisait dans la surface, Godin calculait mal la trajectoire. Rodrigo contrôlait de la poitrine et enchaînait sur une demi-volée imparable pour Oblak (1-1, 56e). La dynamique avait changé, et Gabriel Paulista, de la tête, expédiait le cuir sur le montant (65e) ! Peu à peu, la rencontre s'équilibrait à nouveau, et Simeone faisait appel à son banc bien fourni, avec les entrées de Vitolo ou Gelson Martins, tout comme Marcelino qui faisait entrer Batshuayi et Gameiro, en plus de Diakhaby, qui a pris la place du blessé Ezequiel Garay et a réalisé plusieurs bonnes interventions. Mais on sentait aussi des limites techniques et physiques logiques à ce stade de la saison... Oblak devait tout de même s'employer pour empêcher Wass de signer le 2-1 (88e). Partage de points qui semble arranger tout le monde ce soir...