Liga : le difficile apprentissage d'Abdoulay Konko

De tous les clubs présents en Liga, deux noms reviennent sans cesse sur le devant de la scène, à savoir le FC Barcelone et le Real Madrid. Pour autant, il ne faut pas occulter les nombreux adversaires des éternels rivaux sur la Péninsule ibérique, qui tentent tant bien que mal d'exister malgré leur popularité. À commencer par le FC Séville, surprenant troisième du classement Liga aujourd'hui.

Depuis plusieurs temps déjà, le club andalou se distingue, soit en Liga soit en coupe d'Europe, et s'affiche comme un candidat sérieux au fil des années. De fait, la concurrence en interne s'accentue toujours un peu plus et il faut se montrer assez costaud, physiquement comme mentalement, pour faire son trou au stade Sanchez Pizjuan. Et c'est aujourd'hui le genre de situation que rencontre Abdoulay Konko en Andalousie.

S'il n'est pas le Français le plus réputé de l'étranger, son parcours n'en est pas moins atypique. Formé à Marseille et passé par le centre de formation de Martigues, il n'a pourtant jamais évolué au niveau professionnel sur le territoire, préférant oser le pari de l'étranger à 18 ans seulement. En rejoignant aussitôt la prestigieuse Juventus Turin, le latéral droit pensait avoir fait le plus dur. Sauf que la direction bianconera a décidé de le prêter à Crotone avant de le laisser définitivement pour un an supplémentaire. Il rejoindra Sienne en 2006 puis le Genoa en 2007, club dans lequel il est devenu un titulaire indiscutable.

9 M€ difficiles à rentabiliser

Un statut qui a poussé le FC Séville à se pencher sur son cas et à offrir près de 9 M€ pour s'attacher ses services l'été dernier. Et s'il s'est rapidement installé dans le onze type du coach, son expérience a vite tourné court. En effet, ce dernier n'a plus été aligné en championnat depuis le mois de décembre dernier et le bon classement des siens ne devrait pas lui permettre de prétendre à un poste de titulaire à l'avenir. D'ailleurs, son avenir semble bien sombre aujourd'hui et nul ne sait de quoi il en adviendra. Car si sa formation avait assuré vouloir conserver en son sein, l'hiver dernier, celui qui était annoncé comme le successeur de Daniel Alves, il en sera peut-être autrement en fin de saison.

Aligné à 9 reprises en championnat, dont 7 comme titulaire, Abdoulay Konko espère peut-être mieux également. Et même s'il avait annoncé vouloir s'imposer à Séville, la donne a semble-t-elle changé désormais. Tout est donc encore possible maintenant, et l'idée d'un retour sur la Botte pourrait parfaitement lui convenir, Palerme lorgnant toujours autant sur ses qualités. À moins qu'une première expérience en France ne le tente enfin, mais reste à savoir quel club lui conviendra dans cette optique. Et encore faudrait-il que l'un d'entre eux se présente au portillon...