Liga : le Real Madrid peut encore remercier Sergio Ramos

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Malaga @Maxppp

Après deux défaites d'affilée, le Real Madrid a renoué avec la victoire en s'imposant 2-1 contre Malaga, grâce à un doublé de Sergio Ramos.

Si on ne peut pas encore parler de crise du côté du Real Madrid, les deux défaites de rang ont fait mal. Face à Séville en Liga et contre le Celta en Coupe en milieu de semaine, les Merengues se sont inclinés en grande partie à cause d'errements défensifs, sans pour autant avoir été outrageusement dominés ou malmenés par leur rival. Pour la réception de Malaga, Zinedine Zidane sortait donc l'artillerie lourde. On notait qu'il préférait aligner Nacho côté droit de la défense plutôt que Danilo pour faire face à l'absence du blessé Dani Carvajal. Côté Malaga la défense était décimée, mais le secteur offensif avait toujours fière allure malgré l'absence de Sandro Ramirez. Les Merengues avaient logiquement des intentions particulièrement offensives, mais les Andalous ne lésinaient pas sur leurs efforts et étaient partout au pressing. C'est Benzema qui s'offrait la première grosse opportunité de la partie, avec une tête qui est passée juste au-dessus de la barre des cages défendues par Carlos Kameni (10e). Dans la foulée, Cristiano Ronaldo manquait un mano à mano avec le portier camerounais (11e) !

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Mais les Boquerons étaient également capables de se frayer des espaces dans la défense madrilène, via un bon Juanpi. Les ouailles de Zidane se procuraient les meilleures opportunités, et Benzema se loupait encore sur un bon centre de Lucas Vazquez (15e). Juste derrière, Chory Castro avertissait les Madrilènes avec une frappe sur le poteau (16e) ! La rencontre était folle. L'Uruguayen récidivait mais Navas répondait présent (18e). Le club du sud de l'Espagne avait pris le dessus, et martyrisait son rival, jouant extrêmement haut. Lucas Vazquez permettait aux siens de réagir avec une frappe de l'extérieur bien boxée par le portier rival (24e). Tout allait se compliquer pour les Madrilènes, puisque Marcelo devait quitter les siens, blessé. Isco prenait sa place, et Lucas Vazquez reculait d'un cran pendant que Nacho passait à gauche. Peu à peu, le rythme retombait, et ça allait profiter aux locaux. Sergio Ramos allait encore enfiler sa cape de sauveur et s'envoler au-dessus de la défense sur un corner pour expédier une tête au fond des filets (1-0, 35e). Le capitaine madrilène allait même rapidement récidiver, reprenant un coup-franc de Kroos au premier poteau (2-0, 42e) !

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Sergio Ramos, l'homme décisif

Une fois encore, le Sévillan sauvait donc les meubles pour des Madrilènes globalement trop peu tranchants dans le secteur offensif et trop inquiétés par leur adversaire, pourtant très fébrile loin de ses terres habituellement. Avec six buts en Liga, il a déjà plus marqué qu'Alvaro Morata, que Karim Benzema ou que Gareth Bale. Au retour des vestiaires, les Boquerones tentaient logiquement de réagir, mais se heurtaient à une équipe madrilène qui avait bien resserré les rangs derrière. Juankar et Juanpi allaient faire la différence. L'Espagnol débordait sur son côté, pénétrait mais Navas sortait une bonne main. Le ballon arrivait cependant dans les pieds du Vénézuélien, qui crucifiait les Madrilènes depuis le point de penalty (2-1, 63e).

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Pratiquement dans la minute, Keylor Navas devait sortir un arrêt décisif devant Castro pour éviter l'égalisation express (64e) ! Plus tard, les Madrilènes auraient pu plier la rencontre sur un but gag, mais Kameni sauvait une mauvaise remise en arrière en retrait, puis, sortait le ballon devant Cristiano Ronaldo (74e) ! Maudit, le Portugais touchait ensuite le poteau (75e) ! Les Andalous semblaient lessivés dans les dix dernières minutes de la partie, et on semblait plus proche du 3-1 que du 2-2. Le score en est finalement resté là, malgré de nouvelles situations chaudes pour les troupes de Zinedine Zidane. Le Real Madrid prend donc temporairement quatre points d'avance sur Séville et affiche cinq unités de plus que le FC Barcelone. Sans briller et en se faisant peur, les pensionnaires du Santiago Bernabéu ont fait le boulot et on évité une mini-crise. Malaga enchaîne de son côté sur une quatrième défaite de rang...

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