Après la victoire du FC Barcelone à Cordoue, la 35e journée de Liga proposait le match FC Séville-Real Madrid au stade Sanchez Pizjuan. Un match capital pour les Madrilènes dans la course au titre, qui se sont imposés, dans la douleur, 3-2.
Le Real n’avait aujourd’hui pas le choix. Après cette victoire, ou plutôt cette démonstration, du Barça à Cordoue (0-8), les hommes de Carlo Ancelotti devaient gagner sous peine de voir le titre s’éloigner grandement. Et pour cette rencontre couperet, les Merengue auraient pu beaucoup mieux tomber. Car la rencontre à gagner se déroule contre le FC Séville au stade Sanchez Pizjuan. Un stade qui n’a jamais vu son hôte s’incliner depuis le 13 mars 2014. Autant dire qu’il fallait un grand, un très grand Real pour rappeler à tout le monde que le Barça de Messi n’est pas seul au monde.
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Un premier acte spectaculaire
La première mi-temps, particulièrement rythmée, ne fut pas de tout repos pour le Real. Plutôt dominateurs en début de match avec notamment un énorme arrêt du gardien sévillan Sergio Rico, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo sont ensuite passés par des moments beaucoup plus compliqués. Un superbe arrêt de Casillas face à Alex Vidal a permis au Real de rester en course. Avec un bon Trémoulinas et un excellent Reyes, les joueurs du FC Séville ont fait plier le Real. Plier mais pas rompre. Le moment fut alors parfaitement choisi pour Cristiano Ronaldo, muet depuis deux journées, de revêtir son costume de sauveur. Un doublé en deux minutes pour faire taire les critiques, particulièrement dures depuis les gestes de mauvaise humeur du Portugais la semaine dernière. D’une efficacité redoutable, le Real Madrid se dirigeait vers une fin de première mi-temps tranquille à 2-0. Mais un pénalty provoqué par Alex Vidal et transformé par Bacca dans les arrêts de jeu est venu perturber le havre de paix de la Maison Blanche…
Le Real s’est fait (très) peur
Car grisé par sa réduction du score et poussé par ses supporters, le FC Séville démarre la deuxième période pied au plancher et pousse les Merengue dans leurs derniers retranchements. Mais là encore, les Andalous n’ont pas su concrétiser, comme sur la tête de M’Bia (48e) ou encore la volée de Reyes (53e) et la punition ne s’est pas faite attendre. A la 67e minute, CR7 inscrit un troisième but d’une splendide tête lobée dans la lucarne. A noter la passe décisive de Gareth Bale qui venait d’entrer en jeu. Retour de blessure gagnant. Oui mais voilà, il était écrit que ce match ne serait pas comme les autres. Ce match devait nous tenir en haleine jusqu’à la fin. Iborra, à peine entré en jeu, surgit pour faire trembler les filets de Casillas sur son premier ballon à la 78e minute. Les 10 dernières minutes s’annonçaient particulièrement crispantes pour le Real. Gameiro tergiversait dans la surface à la 81e, dilapidant d’abord une réelle occasion de but. Le stade Sanchez Pizjuan entrait ensuite en ébullition à la 85e minute lorsqu’une action poussive emportait le ballon sur la ligne. Mais sans la franchir… Une brillante sortie de Casillas devant Iborra, encore lui, venait une dernière fois sauver la Maison Blanche. Séville a laissé passer sa chance. Les supporters du Real pouvaient enfin respirer… D’une efficacité redoutable avec un grand Ronaldo, les hommes d’Ancelotti ont atteint leur objectif dans la douleur. Ils pointent à deux points du Barça. Les spectateurs, eux, en ont eu pour leur argent.
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