Liga : Villarreal et Enes Ünal renversent l'Atlético !

Par Stéphane Tan
3 min.
Atlético Madrid Antoine Griezmann @Maxppp

Pour le compte de la 29ème journée de Liga, l'Atlético Madrid se déplaçait sur la pelouse de Villarreal. Un choc entre deux prétendants à l'Europe qui a tourné à l'avantage du sous-marin jaune avec une victoire 2-1.

Après avoir validé son billet pour les quarts de finale de l'Europa League en milieu de semaine face au Lokomotiv Moscou (1-5), l'Atlético Madrid retrouvait son train train quotidien avec la Liga. Au programme de cette 29ème journée, un choc face au sous-marin jaune de Villarreal. L'enjeu de cette rencontre pour les deux équipes : préserver ses espoirs de titre pour l'Atlético Madrid, continuer à croire à l'Europe pour Villarreal. Diego Simeone alignait son onze classique pour ce match, avec un duo Griezmann-Costa sur le front de l'attaque, épaulé par Correa et Koke sur les ailes. Du côté de Javier Calleja, le tacticien espagnol alignait son équipe dans un 4-4-2 en losange avec Fornals en numéro 10. L'Atlético Madrid démarrait la rencontre pied au plancher avec une frappe dès la première minute signée Saul, tranquillement captée par Sergio Asenjo.

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On assistait à un début de rencontre très tactique entre les deux équipes. Chaque joueur sur le pré respectaient à merveille les consignes de son entraîneur, ce qui laissait peu d'espaces aux attaquants de se distinguer. Le sous-marin jaune de Villarreal monopolisait le cuir, sans réellement se montrer dangereux. Sur la première incursion des Colchoneros dans la surface, ces derniers obtenaient un penalty sur une faute sur Griezmann. L'attaquant français se chargeait de transformer la sentence en prenant à contre-pied Asenjo (0-1, 18e). Devant au score, les hommes de Diego Simeone se sentaient plus libérés, à l'image de ce superbe mouvement collectif, conclu par un tir de Koke sur le poteau (24e). Face à un bloc très compact, les hommes de Javier Calleja éprouvaient les pires difficultés du monde à s'approcher des cages d'Oblak. Il fallait une erreur de relance de Griezmann pour voir une frappe de Fornals qui filait à quelques mètres du poteau (31e). Les occasions n'étaient pas légion dans cette première période.

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La douche froide pour les Colchoneros

Au retour des vestiaires, Villarreal revenait avec de meilleurs intentions, comme en témoigne cette frappe vicieuse de Gaspar, saisit en deux temps par Oblak (48e). Les Colchoneros laissaient volontiers le cuir à adversaire dans ce second acte, en attendant une occasion de venir planter une flèche au moment opportun. Mais les hommes de Calleja persistaient, sans pour autant trouver la faille. Bacca - très peu en vue dans ce match - s'infiltrait dans la surface adverse. Il déclenchait un tir... contré par un défenseur madrilène que son coéquipier reprenait... à côté des cages du portier slovène (61e).

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Face au manque d'imagination offensive de Villarreal, les Madrilènes se faisaient un mal plaisir à attendre son adversaire dans son camp, tout en dictant le tempo du match. A force d'abnégation, le sous-Marin jaune faisait mouche. Un centre de Gonzalez qui trouvait la tête de Unal suffisait au bonheur du public du Stade de la Cerámica (1-1, 82e). Et à force d'attendre et de ne rien montrer dans cette seconde mi-temps, le club madrilène se faisait punir. Une fois de plus, c'est le duo Gonzalez-Unal qui faisait parler la poudre. Sur un tir qui se transformait en passe décisive du premier nommé, Unal crucifiait Oblak (2-1). Une victoire qui permettait donc à Villarreal de repasser devant Séville. Pour l'Atlético Madrid, c'était la douche froide. Ces derniers avaient sans doute dit adieu aux derniers espoirs de titre.

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