Malaga : Michel en très mauvaise posture

Par Alexis Pereira - Constant Wicherek
2 min.
Malaga José Miguel González Martín del Campo @Maxppp

Hier soir, Malaga s'est à nouveau incliné en Liga. Les Andalous n'ont pas pu faire mieux de s'incliner contre Las Palmas sur leur terrain. A l'issue de la rencontre, Michel a fait le point face aux médias.

Hier soir, nous avons eu la joie de retrouver Loïc Rémy. Lui aussi a retrouvé quelque chose, le chemin des filets. Son équipe, Las Palmas, s'est imposé trois buts à un devant le Malaga de Michel, l'ancien coach de l'OM, qui évoluait, pour ne rien arranger, à domicile. La situation commence sérieusement à se compliquer pour la ville d'Andalousie. En effet, Michel et ses hommes ne comptent aucun point pris après trois journées de Ligue. Malaga se classe 19e avec une différence de -4 (un but marqué, cinq encaissés). Hier, face à la presse Michel a fait face.

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« Je suis inquiet. Nous sommes capables de faire beaucoup mieux. (...) Chaque fois que nous commettons une erreur, nous sommes punis. C'est la Liga, il faut persister.
Le championnat est encore long. Nous allons sûrement trouver des solutions. Maintenant, nous devons préparer le match contre l'Atlético et nous savons à quel point ce sera difficile. Il ne faut pas faire attention au calendrier. Cela nous est déjà arrivé la saison passée
», a commencé par expliquer celui qui a vécu de sombres heures à l'Olympique de Marseille.

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« J'ai connu des situations compliquées. À Séville, à Marseille, à Getafe... »

Pour autant, il ne compte pas offrir sa tête à ses patrons. Il n'avait pas non plus quitté son poste à l'OM malgré le froid entre lui et son président de l'époque, un certain Vincent Labrune : « c'est une situation étrange. Nous sommes tous responsables. Quand les résultats sont mauvais, on pointe toujours l'entraîneur du doigt. Mais n'allez pas croire que je me décourage ou que je me relâche. J'assume ma responsabilité, mais démissionner ne m'est jamais passé par la tête. Je ne pense aucunement à abandonner les garçons. Ils croient en moi ».

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Pour le moment donc, il garde le cap. Après tout, cela ne fait que trois journées de Liga et le chemin est encore long. « J'ai connu des situations compliquées. À Séville, à Marseille, à Getafe... Le football est très sympa quand on gagne. Je ne pense pas que la situation soit impossible à redresser. Il faut l'accepter. On se concentre toujours sur l'entraîneur. Je n'ai pas parlé au propriétaire depuis quatre mois, j'échange principalement avec le directeur sportif, vu que le cheikh vit au Qatar », a-t-il ainsi conclu dans son allocution face aux médias. Une chose est certaine, Michel partira seulement s'il se fait licencier et ce ne sera pas la première fois.

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