Que faut-il craindre du FC Valence ?

Par Matthieu Margueritte
3 min.
PSG Roberto Soldado Rillo @Maxppp

Adversaire du Paris Saint-Germain ce soir lors du huitième de finale aller à Mestalla, le FC Valence était annoncé en décembre dernier comme l'un des meilleurs tirages possibles pour les Rouge-et-Bleu. Mais aujourd'hui, qu'en est-il ?

Le 20 décembre dernier, le Paris Saint-Germain tirait le FC Valence en huitième de finale de Ligue des Champions. Un tirage plutôt bien accueilli chez les Rouge-et-Bleu au vu des adversaires évités (Real Madrid, Milan AC, Arsenal ou le Shakthar Donetsk). À l’époque, le club ché végète dans le ventre mou de la Liga et, malgré son expérience en LdC, n’apparait pas comme un obstacle trop difficile à surmonter. Moins de deux mois après, les choses ont quelque peu changé. Ernesto Valverde a remplacé Mauricio Pellegrino et Valence pointe aujourd’hui au sixième rang, à seulement deux points des places qualificatives pour la coupe aux grandes oreilles.

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De retour sur le devant de la scène, les Valencians seront donc bien de redoutables adversaires, surtout dans leur antre de Mestalla. FM vous propose de faire un état des lieux côté espagnol. A commencer par les points forts. En attaque, Valence comptera sur l’inévitable Roberto Soldado. Meilleur buteur de son équipe en championnat (11 réalisations), l’international espagnol sera le principal danger à surveiller. Remplaçant, le Paraguayen Nelson Valdes ne sera pas à négliger non plus puisqu’il reste sur 3 buts inscrits lors de ses 6 derniers matches de Liga.

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Des brèches en défense ?

Sur les côtés, l’ex-Grenoblois Sofiane Feghouli aura à cœur de confirmer sa montée en puissance contre un ancien club de Ligue 1. Auteur de 3 buts et d’autant de passes décisives, l’Algérien est devenu un titulaire presque indiscutable et promet l’enfer aux Parisiens. « La réalité, c’est qu’à Paris, les gens pensent que Valence est une équipe que le PSG peut battre tranquillement et ils ne savent pas que quand ils viendront, ce sera très difficile pour eux. C’est bon pour nous qu’ils pensent ça. » Dans l’entrejeu, les Argentins Tino Costa et Ever Banega auront la mission d’organiser le jeu valencian. Meilleur passeur de son équipe (4 offrandes), l’ancien Montpelliérain est le joueur le plus utilisé par Valverde. De son côté, Banega peut faire mal s’il est dans un grand jour. Capable de gratter des ballons, l’ancien de Boca Juniors peut également se muer en un redoutable milieu offensif.

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Équipe plus offensive depuis l’arrivée de Valverde en décembre, Valence risque d’être un adversaire compliqué à maîtriser, notamment s’il évolue dans un 4-4-2 avec deux ailiers positionnés très haut. Interrogé sur RMC, le coach valencian annonce en tout cas que son équipe ne jouera pas petit bras. « Nous sommes bien en ce moment. On veut tout tenter dans ce match. Tout est possible. On sait que Carlo Ancelotti est un grand tacticien. Le PSG est favori, mais nous allons essayer de créer la surprise. » Une motivation dont nous avait récemment fait part Aly Cissokho. « Ça va être un gros match. Je suis très impatient à l’idée de jouer face à Paris, face à ces joueurs d’un très haut niveau. Ça ne va pas être un match facile mais, à Mestalla, on va compter sur notre public et sur un gros pressing qui peut les déstabiliser. » (cliquez ici pour retrouver l'interview au complet)

Mais cette saison, malgré son armada offensive, le PSG excelle surtout en contre. C’est là que les hommes d’Ancelotti pourraient en profiter. Car si Valence créera du danger devant grâce à ses joueurs rapides et techniques, l’arrière-garde ché n’est pas vraiment gage de réussite. Quatorzième défense de Liga (35 buts encaissés), Valence ne possède pas une défense impressionnante. Sur le flanc droit, João Pereira est un joueur offensif, mais souvent critiqué pour ses marquages assez lâches. Et dans l’axe, le Français Adil Rami affiche un état de forme moins bon que la saison passée, le Français peine d’ailleurs à retrouver la place de titulaire qu’il occupait chez les Bleus durant l’Euro 2012. Aux Parisiens d’en profiter.

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Avec la participation de notre correspondant en Espagne, Ivan Vargas.

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