Real Madrid : les croustillantes confidences de James Rodriguez

Par La Rédaction FM
3 min.
Real Madrid CF James David Rodríguez Rubio @Maxppp

Au micro de la radio espagnole Cadena SER, James Rodriguez a raconté ses premiers pas au Real Madrid, entre amitiés, découvertes et ambitions. Morceaux choisis.

Un rêve d’enfant. En signant cet été au Real Madrid, James Rodriguez (23 ans) a réalisé l’un de ses souhaits. «J’ai toujours voulu être ici, j’en ai beaucoup rêvé. Depuis mes trois-quatre ans, j’ai rêvé d’être là et je veux rester de nombreuses années ici. Je veux lutter jusqu’à la mort pour que ce rêve continue. Je savais que j’avais du talent, mais en football, il faut aussi de la chance. Il faut se fixer des objectifs clairs et, ensuite, se donner les moyens de les atteindre», a-t-il confié au micro de la radio espagnole Cadena SER, dans l’émission El Larguero, revenant ensuite sur les circonstances de son transfert de l’AS Monaco vers le club merengue pour 80 M€.

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«J’ai vécu un Mondial où tout s’est passé mieux que je ne l’avais imaginé pour la sélection de Colombie et pour moi. J’en avais aussi rêvé, marquer des buts dans une telle compétition. Perdre contre le Brésil (2-1), en quarts, a été très dur à vivre. Nous parlions avec le Real avant le Mondial. Je voulais quitter la France et je savais que si je réalisais une bonne Coupe du Monde, je pourrais partir. Jorge Mendes (son agent) me disait d’être tranquille. J’étais très motivé à l’idée d’être performant, parce que je savais que, si c’était le cas, je pouvais rejoindre une très grande équipe. La première fois que j’ai parlé avec Florentino Pérez, c’est quand j’ai signé mon contrat (jusqu’en juin 2020)», a-t-il raconté.

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La star colombienne a ensuite évoqué ses découvertes dans le club de la capitale espagnole et, notamment, ses débuts mitigés. «J’étais tranquille, je savais que je devais m’adapter, mais qu’en travaillant, je pourrais augmenter mon niveau de jeu et je sais d’ailleurs que je peux progresser. Je ne suis pas un buteur. J’aime marquer des buts bien sûr, mais je ne suis pas un buteur, je ne suis pas Cristiano Ronaldo, qui met 60 buts par saison. (…) La comparaison avec Angel Di Maria ? Non, ça ne m’a pas mis de pression. Angel est un grand joueur, je respecte tout ce qu’il a fait ici, mais je crois que moi aussi je peux réaliser de grandes choses ici», a-t-il lancé, évoquant son adaptation au schéma de jeu de l’équipe.

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Une adaptation réussie dans le jeu et dans le vestiaire

«Je joue où le coach me dit de jouer. Je serai toujours disponible. J’aime évidemment jouer meneur de jeu, près de la surface adverse. Du milieu de terrain vers l’avant, je peux jouer dans toutes les positions. (…) Je travaille pour être à disposition de l’entraîneur. (…) Je crois que je suis plus à l’aise dans un 4-4-2 et les résultats suivent», a-t-il affirmé, rendant hommage à Carlo Ancelotti. «Ancelotti est un entraîneur expérimenté, qui a officié dans de grandes équipes. C’est sûr qu’ici je cours un peu plus qu’avant, mais je suis heureux parce que je suis dans le club idéal», a-t-il lancé, preuve que son adaptation à son nouvel environnement, moquée après que Cristiano Ronaldo l’ait écarté d’un toro à l’entraînement peu après son arrivée, se passe bien (2 buts et 4 passes décisives en 9 matches de Liga).

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«Je ne suis pas timide, je suis respectueux. C’est un honneur de jouer avec ces partenaires, ces grandes étoiles», a-t-il mis au point. En bon soldat, il se met au service de l’astre portugais, l’un de ses meilleurs amis dans le vestiaire avec «Pepe, Sergio Ramos et Marcelo». «Cristiano est le meilleur joueur du Monde, c’est évident. C’est une machine à marquer et c’est un crack, mais ce que je mettrai en avant, c’est que c’est avant tout quelqu’un de bien. (…) Il mérite le Ballon d’Or», a-t-il martelé, avouant également son admiration pour Zinedine Zidane, Carlos Valderrama et son grand ami Radamel Falcao. Grand fan d’Isco qui l’a «agréablement surpris», James Rodriguez rêve de «gagner le Ballon d’Or» dans un avenir plus ou moins proche. Ses rêves l’ont bien mené au Real Madrid. Il aurait tort de s’arrêter de rêver.

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