Real Madrid : Pérez confirme Benitez et se défend des attaques

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Real Madrid CF Rafael Benítez Maudes @Maxppp

Dans une conférence de presse presque improvisée, le président du Real Madrid a défendu Rafael Benitez et s'est lui même défendu des critiques qui le visent depuis plusieurs jours.

Comme prévu, le président du Real Madrid a confirmé son soutien à Rafael Benitez. De plus en plus contesté par les supporters merengues, l'ancien du Napoli et de Liverpool pourra au moins se consoler en sachant qu'il a l'appui de son président. « Je voudrais vous communiquer que Benitez a tout notre appui et confiance. Il a été choisi pour son professionnalisme, son expérience, son histoire, et il a prouvé qu'il peut aller très loin dans les compétitions. Benitez vient de commencer, il faut le laisser travailler, les victoires arriveront », a affirmé Pérez. Le président s'est également défendu des accusations affirmant que les entraîneurs madrilènes n'ont pas toujours carte blanche et que certains joueurs sont imposés par la direction : « Les pleins pouvoirs, il les a c'est sur. Personne ne va lui souffler ce qu'il faut faire. Je suis là depuis 2000, aucun entraîneur n'a jamais dit que j'ai dicté des ordres. Ils ont de l'autonomie, les choix sont compliqués mais ils ont les pleins pouvoirs pour faire ce que bon leur semble ».

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Les mots "patience" et "stabilité" sont revenus à plusieurs reprises dans son discours : « Depuis janvier, il y a eu un problème dans notre équipe c'est évident. Nous avons choisi Benitez parce qu'on pensait qu'il pouvait redresser la situation, mais pas du jour au lendemain. Il faut avoir confiance ». Il a notamment souligné l'exigence des supporters ; des attentes qu'il comprend compte tenu de la grandeur du club, mais a tenu à relativiser la situation que traverse le club : « On est qualifiés en huitièmes de Ligue des Champions, et jusqu'aux deux derniers matchs de Liga l'équipe était invaincue et sur le devant de la scène, et ce malgré des blessures. Nous avons une bonne équipe, des bons joueurs capables de rendre heureux les supporters et le conseil d'administration. Le plus important c'est la stabilité pour ensuite arriver aux victoires ». Une certaine exigence dont la presse est souvent responsable, elle qui a tendance à dramatiser les mauvais résultats des Merengues.« Quand on a battu le Bayern 0-4 ou que le Barça a perdu contre l'Athletic et le Celta on n'a pas tout vu ça », a confié le principal dirigeant madrilène, en référence à l'énorme remue-ménage dans les médias ibériques depuis le coup de sifflet final du Clasico.

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Pérez, pointé du doigt par de nombreux supporters de la Maison Blanche, s'est aussi défendu des chants demandant sa démission entendus à la fin du Clasico : « je respecte toute manifestation et surtout venant des socios, ils ont le droit, c'est un public exigeant, tant qu'il y a du respect il n'y a pas de soucis. Mais je dois dire ce qui est vrai, je suis convaincu qu'il y a une campagne contre moi ». Et concrètement, Florentino Pérez semble avoir deux ennemis du côté de la capitale espagnole : les Ultras Sur et un journal bien précis dont il n'a pas dévoilé le nom (ndlr, AS), qu'il accuse de désinformation dans le but de déstabiliser l'équipe. « C'est toujours les mêmes qui commencent les chants "Florentino démission". Ici on a décidé que les Ultras Sur n'étaient plus les bienvenus dans notre stade, et depuis ils utilisent tout ce qui est possible pour essayer de m'intimider, mais ils n'y parviendront pas. J'ai plus de mal avec les médias qui donnent de l'exposition à ces gens et qui diffusent leurs idées », a déclaré Florentino Pérez.

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