Après avoir cartonné le Deportivo La Corogne sur ses terres (2-6), les remplaçants du Real Madrid donnent des maux de tête à Zinedine Zidane. Car les jokers de luxe merengues l'ont prouvé, ils ont largement de quoi jouer régulièrement et bousculer la hiérarchie établie.
« Après le match, on en arrive presque à la conclusion qu'il est plus dur de battre le Real Madrid B que le Real Madrid A ». Ce mercredi soir, après la large défaite de La Corogne à domicile face au Real Madrid (2-6), l'entraîneur du Deportivo, Pepe Mel, ne tarissait pas d'éloges à l'égard des jokers de luxe merengues. Il faut dire que, pour cette rencontre comptant pour la 34ème journée de Liga, Zinedine Zidane n'avait aligné que ses remplaçants, seul l'indiscutable Marcelo étant présent dans son couloir gauche.
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Malgré cette large rotation, la Casa Blanca n'a donc pas fait dans la dentelle sur la pelouse du Riazor grâce à, entre autres, des réalisations signées Morata (1e), James Rodriguez (14e, 67e), Lucas Vazquez (44e), ou bien encore Isco (78e). Un résultat et une démonstration de force qui jouent en défaveur de Zidane. Car depuis des semaines, certains observateurs estiment que l'entraîneur madrilène est injuste avec certains de ses remplaçants en ne les alignant pas suffisamment, soutenant constamment le même onze.
Zidane croit en sa méthode
Des remarques que le champion du monde 1998 a bien noté, mais il refuse de céder en conférence de presse ce vendredi après-midi : « Vous pouvez penser que je suis injuste, mais je ne pense pas l'être. J'ai un immense respect pour mes joueurs. Après, j'ai des choix à faire, mais je ne suis pas injuste avec eux. Dans d'autres clubs, les remplaçants ne jouent même pas une minute. Pour moi, tous les joueurs sont importants, et je crois que je le montre au travers de mes groupes, même si évidemment il faut ensuite faire un onze », affirme-t-il, relayé par Sport, confirmant discuter régulièrement avec ses jokers galactiques.
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« C'est mon boulot, je ne vais certainement pas vous expliquer ce que je dis en privé à mes joueurs. C'est quelque chose de difficile, j'ai été joueur et je jouais tout le temps ou presque tout le temps. J'essaie de communiquer le plus possible mais après il n'y a pas toujours beaucoup de temps pour le faire, nous avons par exemple un match demain puis mardi. Mais pour prendre l'exemple d'Isco, il est brillant, il a confiance et il a la confiance de son entraîneur », conclut l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France. Droit dans ses bottes.
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