Le scud envoyé par Gerard Piqué au Real Madrid continuent de faire parler. Et après la réaction de Florentino Pérez, c'est au tour de Zinedine Zidane et de Luis Enrique de commenter les dires du défenseur catalan.
«Je n’aime pas les valeurs que ce club transmet. J’apprécie ses joueurs, certains sont d’ailleurs des amis. Mais ce que je n’aime pas de Madrid, c’est de voir en tribune présidentielle des personnalités qui influent sur le pays. La personne qui a inculpé Messi et Neymar et qui a eu un traitement différent avec Cristiano Ronaldo était en tribune à côté de Florentino Pérez.» Au sortir du match amical remporté par l'Espagne face à la France (2-0), Gerard Piqué a pris tout le monde de court en envoyant un nouveau missile contre le Real Madrid alors que le contexte ne s'y prêtait pas spécialement.
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Des attaques qui n'étaient pas restées longtemps sans réaction. Notamment de la part du président merengue Florentino Pérez. Une mise au point qui n'a bien évidemment pas suffi aux médias espagnols qui attendaient Zinedine Zidane de pied ferme en conférence de presse cet après-midi. Invité à réagir, l'entraîneur français n'a pas esquivé la question, mais n'a pas voulu pour autant enflammer les débats.
Luis Enrique plus radical que Piqué
«Je comprends votre préoccupation. Il y a eu une pause de 15 jours, mais je pense qu'au prochain match. Ici, c'est un club sérieux et très grand. Rien de plus. Le reste, ça ne m'intéresse pas. Je ne veux pas entrer dans une polémique quelconque. Ça m'est égal, c'est juste pour parler. Ce qui m'intéresse c'est ce que nous pouvons faire sur le terrain, l'image que nous véhiculons. Celle que nous avons, personne ne peut la discuter. Ce club est très grand, il ne changera pas. Il (Piqué) parle. Chacun pense ce qu'il veut, la seule chose que je peux dire c'est que nous sommes un grand club sérieux.»
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Hasard du calendrier, Luis Enrique tenait lui aussi une conférence de presse ce samedi. Et comme Zidane, le futur ex-coach du FC Barcelone n'a pas échappé au débat. Mais contrairement à son homologue madrilène, le natif de Gijón n'a pas franchement calmé les choses. «Ce que je peux penser n'est pas important. S'il n'existait pas, il aurait fallu cloner Piqué. Il est fantastique, il est très respectueux. Et comme je suis plus radical que lui, il vaut mieux que je ne me prononce là-dessus.» Au moins, ça a le mérite d'être honnête.
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