Sa sélection avec l'Espagne, l'imbroglio brésilien, son rêve de Mondial : les révélations de Diego Costa

Par Rodolphe Koller
3 min.
Diego da Silva Costa @Maxppp

Alors qu'il pourrait faire ses premiers pas avec l'Espagne face à l'Italie mercredi en amical à Vicente Calderón, Diego Costa s'explique sur le choix de la Roja qu'il défend à quelques mois du Mondial.

Et si la saison 2013/2014 était celle de Diego Costa ? Celui qui n'avait à 25 ans jamais été appelé dans une quelconque sélection nationale, où eu ne serait-ce qu'un rôle clé dans une écurie européenne majeure, s'est révélé ces derniers mois aux yeux du grand public. La saison passée, lors de sa montée en puissance, l'avant-centre hispano-brésilien avait inscrit 20 buts sous le maillot de l'Atlético Madrid, dont 10 en Liga. Intéressant, mais bien loin de ce qui peut être demandé à un attaquant de niveau international, d'autant que le binational faisait face à la concurrence d'un certain Radamel Falcao. Mais en quelques mois, Diego Costa a su renverser l'opinion.

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Auteur de 21 buts cette saison en Liga, Diego Costa réalise un exercice époustouflant qui lui a ouvert les portes des sélections nationales. S'il a finalement choisi l'Espagne au détriment du Brésil, au bout d'un feuilleton qui a agité l'été et une bonne partie de l'automne, il va lui falloir assumer un nouveau statut. Homme providentiel de l'Atléti, il vient d'être appelé pour défendre les couleurs de la Roja pour la première fois, après avoir dû décliner l'offre de Vicente del Bosque courant novembre : «Il réunit tous les prérequis comme joueur espagnol et il est dans une bonne période. C'est une option de plus, il renforce cette sélection. (...) D'ici au Mondial, il y a du temps devant nous, personne n'a un crédit illimité», prévient toutefois le sélectionneur espagnol.

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L'Espagne, le début du rêve

Le principal intéressé est quant à lui ravi, et surtout impatient, à l'idée d'enfiler pour la première fois la tunique ibérique, éventuellement ce mercredi face à l'Italie. «C'est un privilège pour moi, étant donné la qualité des joueurs qui composent l'équipe. Je me suis senti désiré, aimé. Je n'avais jamais été dans le vestiaire avec mes futurs coéquipiers, mais je sentais que l'on attendait mon arrivée», a ainsi lancé Diego Costa sur Canal+, avant de poursuivre. «Dieu seul sait à quel point c'est bon que mes débuts se fassent à Vicente Calderón. J'espère que ce n'est que le début du rêve. J'ai vraiment hâte de porter ce maillot, je l'attends depuis très longtemps. J'admire tout le monde dans cette équipe, j'ai envie de jouer avec chacun d'entre eux. Iniesta, Xavi, Sergio, Piqué, Casillas... pour être ici, il faut être aussi bon qu'eux», a-t-il poursuivi, visiblement sur un nuage.

Et pour couper court à toute polémique concernant le choix qu'il a fait de préférer la Roja à la Seleção, Diego Costa a souhaité arrondir les angles avec Luiz Felipe Scolari. Le sélectionneur brésilien l'avait en effet appelé pour défendre les couleurs auriverdes il y a plusieurs mois, alors que la lutte faisait rage avec l'Espagne pour ravir la pépite de l'Atlético au nez et à la barbe de son homologue : «S'il m'avait convoqué, c'était certainement parce qu'il pensait que je pourrais être utile à l'équipe et pas pour m'empêcher de rejoindre la sélection espagnole. La décision a été très difficile à prendre à ce moment. J'y ai longtemps réfléchi». S'il n'y a qu'un voyage au Brésil et un bon parcours sur place qui valideront sportivement son choix, Diego Costa nage déjà dans le bonheur.

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