Sergio Ramos, l'autre arme fatale du Real Madrid

Par La Rédaction FM
2 min.
Real Madrid CF Sergio Ramos García @Maxppp

Il est le symbole du Real Madrid triomphant en 2014. Défenseur intraitable et buteur décisif, Sergio Ramos est l'arme cachée de Carlo Ancelotti.

Si le Real Madrid a remporté le Mondial des Clubs de la FIFA, au Maroc, il le doit en grande partie à Sergio Ramos (28 ans). Le défenseur central, pourtant diminué au début de la compétition et même incertain à deux jours de la finale, a été irréprochable aux côtés de Pepe, protégeant les buts d'Iker Casillas, inviolés contre Cruz Azul (4-0, 1/2 finale) et San Lorenzo (2-0, finale). Mieux, lors de chacune de ces deux rencontres, l'international espagnol (124 sélections, 10 buts) a mis les siens sur la voie du succès, en ouvrant le score, de la tête, sur un coup de pied arrêté botté par Toni Kroos. Forcément, Carlo Ancelotti lui a rendu hommage en conférence de presse d'après-match.

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«Je dois saluer Sergio Ramos, qui a marqué en demi-finale et en finale de ce tournoi», a-t-il lancé, soulignant ensuite «l'aspect collectif» de cette nouvelle conquête merengue, symbole d'une «année inoubliable» que le coach italien espère rééditer en 2015. L'ancien Sévillan lui aussi l'a jouée collective face aux médias. «D'habitude, un défenseur central ne marque pas autant de buts. Mais j'ai la chance d'avoir dans mon équipe des passeurs uniques. Ça aide beaucoup les buts de la tête qui aujourd'hui me caractérisent», a-t-il d'abord souligné. Néanmoins, il a aussi tiré la couverture à lui, quelques instants après avoir reçu le trophée de meilleur joueur du tournoi.

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Des buts décisifs en cascade

«Le mérite me revient aussi. J'ai toujours été attiré par le but, la surface adverse. Les joueurs qui comptent, qui coûtent le plus cher sont ceux qui gagnent le plus !», a-t-il plaisanté avant de poursuivre. «Je ne peux pas demander grand-chose d'autre à la vie. Je suis dans le club que j'aime et j'y ai tout gagné. Mon objectif, c'est d'être ambitieux ; de ne pas vivre du passé ; de penser, déjà, à gagner les prochains matches dès demain. Je suis fier de cela. Si je peux continuer à aider l'équipe avec un bon travail défensif et des buts par ailleurs, que cela dure le plus longtemps possible !», a-t-il conclu.

2014 aura en tout cas été son année avec le Real avec 10 buts toutes compétitions confondues, le plus souvent décisifs. En demi-finale retour de Champions League, à Munich, face au Bayern (0-4), il s'était offert un doublé, participant grandement à la qualification des siens pour la finale. C'était ensuite lui qui, d'un coup de casque, avait remis la Casa Blanca en ordre de marche dans les derniers instants, à Lisbonne, contre l'Atlético Madrid pour aller arracher les prolongations et finalement remporter la Décima (4-1). S'il peut compter sur une attaque de feu avec sa BBC, Carlo Ancelotti sait aussi que dans les moments décisifs, Sergio Ramos arrive toujours à point nommé.

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