Séville FC : Jules Koundé raconte ses premiers mois difficiles

Par Max Franco Sanchez
3 min.
FC Séville Jules Koundé @Maxppp

Arrivé à Séville cet été, étant la recrue la plus chère du mercato estival andalou aux côtés de Rony Lopes, Jules Koundé vit un début de saison compliqué.

Avec le recul, force est de constater que le bilan du mercato réalisé par Monchi est plus que mitigé. Si ça se passe plutôt bien pour les Andalous sur le terrain, avec une sixième place, à un petit point de la quatrième place, beaucoup des recrues arrivées cet été sont à la peine. C'est le cas de Luuk de Jong, qui n'a toujours pas marqué, de Rony Lopes, qui assiste à la plupart des matchs depuis les tribunes, ou de Munas Dabbur, qui ne joue tout simplement pas. Jules Koundé peut lui aussi être mis dans ce panier, même si sa jeunesse en fait surtout une recrue qui doit porter ses fruits sur le moyen et le long terme. Les Andalous ont tout de même déboursé un montant environnant les 25 millions d'euros pour l'arracher aux Girondins de Bordeaux.

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Il ne compte que trois apparitions - pour une titularisation seulement - en championnat, et a notamment connu des après-midi compliqués, à l'image de ce match face à Eibar au cours duquel il est entré en jeu et a directement provoqué un penalty qui a permis aux Basques de revenir dans le match. Dans un entretien accordé au Diario de Sevilla, il est revenu sur les différences entre le football français et le football espagnol. « La Liga, c'est un football plus rapide, plus technique, plus intense, il y a moins d'espaces, toutes les équipes pressent très haut et veulent bien jouer, sortir le ballon proprement. En France, le football est plus défensif, il y a plus de duels. Il faut s'adapter rapidement », a-t-il d'abord expliqué.

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« Je suis conscient qu'il n'y a pas beaucoup de chances »

« Tout le monde veut jouer tous les matchs, mais j'attends mon moment et que le coach me donne la confiance. Sur le terrain je sais que je dois bien jouer et être très concentré. Je n'ai pas la pression, mais je suis conscient qu'il n'y a pas beaucoup de chances. Je dois être bon quand je suis sur le terrain », a-t-il expliqué, conscient qu'il sera difficile de détrôner la paire Diego Carlos-Carriço qui tourne bien, et il a aussi confié ne pas être tracassé par le prix qui a été payé pour lui : « le prix du transfert, je dois prendre ça comme un grand signe de confiance, mais rien de plus. Le prix ne dépend pas de moi. Ce n'est pas une pression parce que je n'ai rien à voir avec. Je sais que les fans et tout le monde ont beaucoup d'attentes, mais c'est normal et je le comprends ».

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« Je ne vais pas le nier, je suis le pari de Monchi. C'est un grand signe de confiance, tout le monde a confiance en moi ici, lors des entraînements, lors des matchs... Je dois m'exprimer et démontrer que j'ai le niveau pour jouer ici à Séville. Nous sommes une équipe, quand l'équipe joue bien c'est positif pour tout le monde. C'est clair que je veux jouer plus, je veux être titulaire, c'est mon objectif. Mais j'attends mon moment, et quand j'entrerai en jeu, je serai le meilleur. C'est mon objectif. [...] Contre Eibar, j'ai mal commencé, j'ai fait une erreur de concentration. Je dois progresser parce que ça ne peut pas arriver dans des matchs comme ça où on gagne 2-0. Quand tu gagnes sur une pelouse difficile, ça ne peut pas arriver», a-t-il ajouté. Il devra notamment saisir sa chance dans les rencontres d'Europa League et convaincre Julen Lopetegui qu'il peut avoir un rôle important dans cette équipe...

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