Après Malaga l'été dernier, c'est aujourd'hui au tour du Racing Santander d'accueillir un richissime homme d'affaires à sa tête. Avec le même espoir de devenir une place qui compte dans le panorama du football espagnol et européen.
Ahsan Ali Syed. Il ne s'agit pas de la nouvelle merveille du football mondial, mais bien du futur nouveau propriétaire du Racing Santander. Cet homme d'affaires indien, amoureux du ballon rond, a décidé de racheter le 14e de Liga contre un chèque compris entre 30 et 40 M€. Et comme le Cheikh Abdallah Ben Nasser Al-Thani à Malaga, il compte faire de ce club une entité qui compte en Espagne et en Europe. Pour ce faire, Syed suivra deux lignes directrices.
Après avoir définitivement conclu le rachat, il s'engagera à investir environ 50 M€ au cours des cinq prochaines saisons. Cette somme contribuera à redresser la situation financière critique de la formation dans un premier temps, avant de lui permettre de miser quelques deniers sur le mercato. D'ailleurs, les médias locaux ont déjà commencé à imaginer quel pourrait être le futur visage de l'effectif des pensionnaires du Sardinero.
Et c'est là que le deuxième volet de la stratégie du nouveau propriétaire entre en scène. Le Racing entend profiter des talents peu utilisés du côté des grands clubs espagnols. Et ils sont légion. Selon le quotidien local Diario Montañés, hier soir, les dirigeants ont demandé au Barça de leur prêter Thiago Alcantara (19 ans) jusqu'à la fin de la saison. Très peu utilisé malgré son grand talent (4 apparitions seulement en Liga), le fils de Mazinho pourrait bien accepter de relever le challenge.
Et outre le prometteur milieu de terrain blaugrana, Santander rêve également de Bojan Krkic (20 ans, FC Barcelone), Ezequiel Garay (24 ans, Real Madrid), Sergio Canales (19 ans, Real Madrid), David Mateos (23 ans, Real Madrid), Mahamadou Diarra (29 ans, Real Madrid), Renato (31 ans, FC Séville), Alejandro Alfaro (24 ans, FC Séville) ou encore Nikola Zigic (30 ans, Birmingham City) pour cet hiver. Un projet ambitieux, mais pas dénué de tout sens qui fera certainement en sorte que l'on retienne à l'avenir le nom d'Ashan Ali Syed.
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