Griezmann explique comment l'Atlético a devancé le PSG & Co au mercato

Snobé par les clubs français lorsqu'il était adolescent, Antoine Griezmann a pris une sacrée revanche en faisant son trou dans l'un des championnats les plus cotés d'Europe, la Liga espagnole. Auteur de sa meilleure saison l'an passé avec la Real Sociedad (16 buts inscrits en 35 matches de championnat), le Français s'est ouvert les portes des plus grosses écuries. En France, son nom a souvent été associé à ceux du Paris Saint-Germain et de Monaco. Une piste plus que crédible pour deux formations cherchant à renforcer le côté gauche de leur attaque, même si le néo Colchonero dément toujours être venu visiter le camp des Loges. «Il y a eu plein de rumeurs... j'ai failli mettre quelque chose sur Twitter pour démentir cette information, mais je n'ai finalement rien fait.»

À l'étranger, Arsenal avait également un faible pour l'international tricolore. Mais au final, l'Atlético Madrid a mis tout le monde d'accord en raflant la mise contre un chèque de 30 M€. Un joli coup qui a suscité une interrogation : après un exil en Espagne, pourquoi Griezmann n'a-t-il pas voulu rentrer au pays ? Dans les colonnes de France Football, l'intéressé justifie son choix. «C'est mon championnat, ma maison. Je suis bien ici. Et l'Atlético est un très grand club. Les dirigeants étaient prêts à mettre 30 M€ pour m'avoir. j'avais eu le boss au téléphone, il m'avait motivé et dit que le club me voulait vraiment. Je savais qu'en venant ici j'allais apprendre.»

Apprendre surtout aux côtés d'un Diego Simeone qui démontre encore une fois qu'il est l'un des entraîneurs dont la cote d'amour ne cesse d'enfler. «C'est quand même le champion d'Espagne ! J'avais besoin d'un club comme ça et d'un entraîneur comme Diego Simeone pour progresser. il met de l'intensité à tous les entraînements. C’est mon style, ça me plaît. Le capitaine de l'équipe (Gabi, ndlr) m'a aussi appelé pour me demander de venir et me dire que je me sentirais bien ici, avec un vestiaire très familial.» Habitué aux joutes et à l'ambiance ibériques, Griezmann n'a donc pas voulu changer de cadre afin de poursuivre sa progression.