Info FM : Damien Perquis raconte sa délicate situation au Betis Séville

Par Alexis Pereira
4 min.
Real Bétis Damien Perquis @Maxppp

Cantonné au banc de touche au Betis Séville, Damien Perquis aimerait savoir ce que son club compte faire de lui afin de savoir de quoi son mercato sera fait.

Pour trouver trace de la dernière titularisation de Damien Perquis (30 ans) en Segunda Division, il faut remonter au 12 octobre, face à Las Palmas (0-0, 8e journée). Depuis, le défenseur central doit se contenter de sorties en Coupe du Roi, de banc de touche voire de matches vus des tribunes. Une situation forcément compliquée que l'international polonais (14 sélections, 1 but), qui a pourtant prolongé son contrat jusqu'en juin 2016 l'été dernier, a évoqué pour Foot Mercato. «C'est un peu difficile, parce que je suis dans une situation compliquée. Je ne pensais pas en prolongeant l'été dernier que ça aboutirait à ça. Je suis triste de ne pas jouer même si on a de bons résultats (le Betis est 4e), quand on ne participe pas, on se sent un peu inutile, on se demande ce qu'on fait là, c'est difficile», a-t-il expliqué. Le changement d'entraîneur, avec le retour de Pepe Mel, n'a malheureusement rien changé. «Non, il n'y a pas eu de changement. Il a joué la carte de la continuité en s'appuyant sur ceux qui étaient là avant. Ce sont les choix du coach. Il faut les respecter. C'est difficile, surtout qu'en ce moment, je ne suis même pas dans le groupe pour les matches. C'est compliqué», a-t-il confié.

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Pourtant, l'ancien Stéphanois n'a pas changé sa manière d'être. Il reste professionnel et donne tout à l'entraînement pour gagner sa place. Alors, forcément, il se pose de sérieuses questions. «Je cherche des réponses pour comprendre ma situation. Je veux voir si on ne peut pas envisager quelque chose qui me rende plus heureux. Je suis évidemment content de voir le Betis à cette place-là, mais, sur le plan personnel, je ne suis pas épanoui. J'ai eu un entretien avec le directeur sportif. Il m'a dit que qu'il comptait sur moi mais que ce n'était pas lui qui faisait les convocations et les feuilles de matches. Je le conçois. Mais après, quand on vient vous dire, vous confirmer, que le club cherche un central alors que vous êtes déjà le quatrième dans la hiérarchie, il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles... Il faut regarder la vérité en face. Il faut trouver une solution pour que tout le monde soit content. La situation n'est pas due à mes performances. Je suis toujours professionnel», a-t-il déclaré, lançant un message à sa direction.

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Des contacts en L1 et ailleurs

«Ce que je veux, c'est que ma situation soit éclaircie le plus vite possible pour savoir sur quel pied danser et savoir s'il faut que je trouve quelque chose. On n'a qu'un mois, même si c'est dur de partir comme ça, en plein hiver. Rester ici, toucher mon argent et ne pas jouer, ce serait plus hypocrite que de m'en aller et d'essayer de trouver mon bonheur ailleurs. (...) Je m'entraîne, je suis professionnel, je n'ai jamais eu le moindre problème avec le personnel du club. Personne ne peut remettre ça en question. Ce que je veux, c'est garder la forme et me tenir prêt à tout, pour moi bien sûr, pour mon avenir et pour le Betis si un jour on refait appel à moi», a-t-il lâché. Au Betis de trancher. En attendant, le natif de Troyes patiente, multipliant les contacts. «Oui, j'ai des contacts. J'ai des choses qui se mettent en place, mais aujourd'hui, ce n'est rien de concret. J'ai un contact avec Toronto, oui, c'est vrai. Mais je n'ai pas signé un contrat de «designated player» comme on a pu le dire en Espagne», a-t-il dévoilé.

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La Ligue 1 aussi pense à l'expérimenté central. «Oui, j'ai des contacts avec des clubs de L1. Ce ne sera pas forcément une priorité. J'ai envie d'aller quelque part où on compte vraiment sur moi, dans un club où le directeur sportif me présente un discours et un projet ambitieux. C'est important de se sentir désiré par un entraîneur et par les gens importants d'un club», a-t-il indiqué, précisant qu'en cas de départ, il serait à un tournant de sa carrière. «J'ai trente ans, c'est un choix important dans ma carrière. Il me reste cinq ans à jouer au plus haut niveau. Je ne veux pas faire n'importe quoi non plus. Je veux aussi de nouveaux challenges. Je veux vivre une aventure humaine comme celles que j'ai vécues à Sochaux ou à Troyes, l'année de la montée en Ligue 1, avec des personnes avec qui on se sent à l'aise au quotidien sur et en dehors du terrain», a-t-il assuré. Les messages sont passés.

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