Valence : Rami revient sur son adaptation et répond aux rumeurs de transfert

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Valence Adil Rami @Maxppp

En l'espace de quelques mois, Adil Rami a fait l'unanimité à Valence. Et ses prestations ne sont pas passées inaperçues du côté de nombreux cadors européens. Mais l'ancien Lillois compte bien marquer l'histoire de son club actuel.

Valence n’a pas mis longtemps à tomber sous le charme d’Adil Rami. Avec sa personnalité extravertie, ses conférences de presse drôlissimes et ses prestations convaincantes, il s’est intégré en un rien de temps, devenant l’un des chouchous des médias et du public. Dès lors, rien de plus normal que le journal Superdeporte l’ait mis à l’honneur durant la période des fêtes. Au cours d’un long entretien, Rami a pu dire à quel point il se sentait à l’aise dans son nouvel environnement.

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« Venir ici était une étape importante, c’est un plus grand club que Lille. Au début, j’avais peur au sujet de mon adaptation, de la langue et tout ça. Maintenant, je peux juste dire que je suis heureux de mon année 2011. (…) J’ai beaucoup parlé avec Juan Carlos Carcedo, l’entraîneur adjoint. Puis avec tous mes partenaires de manière très naturelle. Au final, c’était facile avec ma personnalité extravertie », a-t-il expliqué. Totalement fondu dans le groupe valencian, Rami s’imagine y rester longtemps. « J’aime être à Valence. Ma tête est ici, je ne pense à aucun autre club. J’ai envie de créer mon histoire ici, de rejouer la Ligue des Champions, de finir au moins troisième de la Liga », a-t-il lancé.

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Voilà qui vient contrecarrer les plans de certains cadors européens qui ont coché le nom d’Adil Rami. On pense à l’Inter Milan, Barcelone mais surtout Manchester United, qui a supervisé le joueur à plusieurs reprises. L’international français, âgé de 26 ans, assure qu’il sera toujours un joueur de Valence la saison prochaine. « Oui, et je voudrais le brassard de capitaine (rires). Je plaisante, hein. Mais méfiez-vous, je voudrais vraiment faire un long chemin ici », a-t-il assuré, avouant tout de même que l’intérêt de grosses écuries lui faisait plaisir. « C’est bon, mais c’est pour vendre les journaux. Cela signifie que je me sens bien. Mais je ne suis pas pressé, j’ai le temps devant moi ». Valence peut donc souffler, son trublion Rami est loin d’imaginer son avenir loin de Mestalla !

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