Valence rhabille Cesare Prandelli pour l’hiver !

Par Khaled Karouri
3 min.
Valence Claudio Cesare Prandelli @Maxppp

Cesare Prandelli n'est plus l'entraîneur du FC Valence. L'entraîneur italien a jeté l'éponge, présentant sa démission trois mois seulement après son arrivée au club. L'écurie espagnole l'a mauvaise.

C'est la stupeur au FC Valence. Hier après-midi, la nouvelle faisait l'effet d'une bombe : Cesare Prandelli décidait de quitter le club ché : « Cesare Prandelli a présenté, ce vendredi 30 décembre, sa démission irrévocable comme entraineur de l’équipe première. "Voro" Gonzalez le remplacera comme responsable de l’équipe fanion », indiquait l'écurie dans un communiqué. Après avoir posé ses valises le 29 septembre dernier du côté de Mestalla, le tacticien transalpin jetait l'éponge, préférant démissionner alors que son équipe pointe à une bien inquiétante dix-septième place au classement de Liga avec seulement 3 victoires obtenues, pour 3 résultats nuls et 9 défaites.

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Un bilan catastrophique pour un club qui, faut-il le rappeler, était la saison dernière engagé en Ligue des Champions. Face à pareille décision, la direction du FC Valence a décidé de ne pas rester les bras croisés, et de se défendre. Devant l'aura dont dispose l'ancien sélectionneur italien, les dirigeants de la formation espagnole apportent une opposition farouche, dénonçant le comportement du stratège âgé de 59 ans : « Que faire ? L'en empêcher (de partir) ? Le convaincre de rester ? Au début et compte tenu de la situation délicate de Valence, c'était mon idée, mais après je me suis posé les bonnes questions et j'ai changé d'avis », a lancé ce samedi matin Anil Murthy, directeur exécutif, au cours d'une conférence de presse relayée par Super Deporte, avant d'expliciter son point de vue.

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Valence règle ses comptes avec Cesare Prandelli

« Quel type de personne espère que le club lui garantisse cinq recrues - voire plus - de 26 ans à une semaine du début du mercato ? Qui, avec son expérience, décide qu'il ne peut plus rien faire pour améliorer l'équipe ? Il n'a pas de solutions, il a décidé que ce n'est pas son défi, il s'est avoué vaincu. Il a pris 6 points en 3 mois, il n'y a aucune excuse », a-t-il surenchéri, dépité face à la démission présentée la veille par Cesare Prandelli. Anil Murthy n'était pas le seul dirigeant du club ché présent face aux médias, puisque le directeur sportif Suso García Pitarch était lui aussi bien là. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas non plus apprécié la façon d'agir de l'Italien au cours des derniers jours.

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« La semaine précédente, nous avions parlé des postes où recruter, mais jamais il n'avait évoqué un quelconque nombre. Nous avions identifié cependant potentiellement un buteur, deux milieux, et un latéral gauche. Puis, avec la blessure de Mangala, il a commencé à réclamer un défenseur central et à le vouloir immédiatement. Je lui ai alors rappelé que le niveau des joueurs qu'il visait était élevé, et qu'ils coûtaient cher. À ces tarifs-là, on ne pouvait en recruter plus qu'un, certainement pas cinq. Il nous a alors répondu que, si les cinq joueurs ne venaient pas, alors il partait. C'est irresponsable », a-t-il conclu, déçu par l'attitude de Cesare Prandelli. La fin d'une bien courte histoire d'amour.

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