Valence : une piste prestigieuse pour remplacer Gary Neville

Le 2 décembre dernier, le FC Valence destituait son entraîneur portugais Nuno Espirito Santo pour le remplacer, à la surprise générale, par l'Anglais Gary Neville. Mal embarqué en championnat, Valence espérait le tant attendu choc psychologique pour relancer un projet en difficulté. Des espoirs encouragés par une victoire facile en coupe du Roi contre la modeste formation de Barakaldo (3-1) et le match nul face au Barça à Mestalla (1-1). Et après ? Plus rien. Ou presque.

Hormis des succès en coupe nationale contre Grenade et Las Palmas, Valence a tout simplement sombré. Éliminée de la Ligue des Champions par La Gantoise, la formation espagnole n'a toujours pas remporté le moindre match de Liga depuis que Neville a pris les rênes de l'équipe (6 nuls, 3 défaites en 9 rencontres). Relégué à la douzième place du classement de Liga est à dix-neuf longueurs de la première place qualificative pour la Ligue des Champions, et compte seulement cinq points d'avance sur le premier relégable. Un bilan catastrophique auquel s'est ajoutée hier soir l'humiliation subie face au Barça (défaite 7-0). Autant d'éléments qui, selon AS, ont forcé les dirigeants du club à envisager sérieusement une alternative au Britannique.

Et qui de mieux qu'un bon connaisseur de la maison ché ? Le site internet du quotidien espagnol révèle en effet que le nouveau directeur sportif valencian García Pitarch a rencontré l'agent de Rafa Benitez afin d'en savoir davantage sur l'envie de ce dernier de revenir sur un banc de touche. AS ne précise pas si Valence attendra ou non la fin de la saison pour débarquer Neville, mais toujours est-il que Benitez fait figure de grand favori pour le remplacer. Applaudi par tout Mestalla lors de sa dernière apparition avec le Real Madrid le 3 janvier dernier (2-2), Benitez sait qu'il jouit d'une sacrée cote sur la cote Est espagnole. Si la décision de changer d'entraîneur semble irrévocable, reste à savoir si Benitez aura l'envie de replonger en Liga. Marca indique de son côté que le technicien espagnol a mal vécu son limogeage de la Casa Blanca. Muré dans le silence, Benitez s'adonne désormais à mener à bien sa vie de famille, même si ce dernier regarderait une vingtaine de matches par semaine.