Viré du club ché à la surprise générale, Marcelino a tenu une conférence de presse dans laquelle il dévoile les raisons de son licenciement. Les larmes aux yeux.
Cet été, un début de crise avait secoué l'actualité du Valencia CF. Depuis, après une réunion à Singapour entre les dirigeants du club et Peter Lim, les choses semblaient s'être calmées. Mais ces dernières heures, le propriétaire du club ché a décidé de virer Marcelino et de nommer Albert Celades à sa place. Un choix dont le timing en a surpris plus d'un. A commencer par le principal intéressé. Soutenu par un vestiaire furieux de la décision de Lim, Marcelino a donné rendez-vous à la presse pour s'exprimer. Et les motifs invoqués par le technicien font froid dans le dos.
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« Je suis sûr, absolument sûr que le détonateur de cette situation a été la Coupe du Roi. Durant la saison (dernière), on a reçu des messages directs, à travers certaines personnes, qu’on devait lâcher la Coupe. Les supporters voulaient qu’on se batte pour elle et tenter de la remporter. Les joueurs aussi avaient la conviction de pouvoir la gagner. Idem pour le staff technique. il n’y a aucun doute sur le fait que remporter cette Coupe (face au FC Barcelone) a été le déclencheur de cette situation. (…) Le propriétaire ne nous a jamais félicité à Séville (le soir de la finale). Et quand je suis allé à Singapour le 19 juillet, il m’a félicité pour notre qualification en Ligue des Champions, pas pour la Coupe du Roi. Vous pouvez comprendre ma surprise. (...) On nous a dit que c’était une compétition secondaire, qui pouvait mettre en péril d’autres objectifs comme la qualification en Ligue des Champions. Or c’est la sensation vécue grâce à la Coupe qui a motivé les joueurs à atteindre cet objectif. »
Peter Lim n'en a rien à faire de la Coupe du Roi
Pour expliquer le départ de Marcelino, certains membres du board ont évoqué l'omniprésence de son agent dans les opérations mercato. une accusation qui a bien fait rire l'ex-entraîneur valencian. « Depuis que je suis arrivé au club, Valence a réalisé plus de 50 transactions et mon agent n’a participé qu’à deux d’entre elles : l’arrivée de Neto et le prêt de Medran à Alavés. Durant ces 26 mois, aucun joueur représenté par mon agent n’a fait partie de l’effectif de Valence. Donc celui qui a dit ça, ment. Tout ce que je vous dis, vous pouvez le vérifier. La première chose a été l’incrédulité. Je ne pouvais pas le croire. Après, je ne sais pas quoi vous dire. Après les objectifs que nous avons atteints… Pour ce staff, tout ceci n’est pas logique, d’être obligé d’arrêter son travail alors que nous avions tout respecté », a-t-il déclaré, avant d’évoquer le voyage à Singapour et la rencontre avec Peter Lim (une réunion organisée après la fuite dans la presse d’un début de crise, ndlr).
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« On me dit qu’il y a une confiance absolue en mon travail et celui du staff technique. À aucun moment, on nous fait part d’un quelconque changement de modèle économique. On nous dit que tout doit rester normal, à l’identique. On arrive ensuite en Suisse (pour la pré-saison), et on s’aperçoit que ce n’est plus pareil. Le modèle a changé, mais personne ne nous le dit directement. Le propriétaire a le droit de changer ses plans, mais si on est averti en temps et en heure. » Écarté de Valence, Marcelino n’a d’ailleurs reçu aucune explication. « Le club ne m'a rien dit. Mateu Alemany m’a simplement dit que je n’étais plus l’entraîneur, sans me donner aucune explication. » Triste fin.
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