ACA : les deux anciens Madrilènes racontent leur arrivée en L1

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Álvaro Mejía Pérez @Maxppp

Pavon et Mejia. Il y a 4 ans, personne n'aurait pu les imaginer en L1. Ils étaient alors joueurs du Real Madrid, certes pas les plus reconnus, et disputaient régulièrement la Ligue des Champions. Les voilà désormais associés chez le promu Arles-Avignon.

Durant plusieurs années, ils ont colmaté les absences, gratté un peu de temps de jeu ou ont même incarné la politique de Florentino Perez au Real Madrid. Désormais, Francisco Pavon et Alvaro Mejia portent les couleurs du promu Arles-Avignon et constatent les dégâts : 7 défaites en autant de matches. Pourtant, ce départ catastrophique en Ligue 1 ne déteint pas sur leur acclimatation en France, comme ils l’ont raconté au quotidien espagnol As.

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« Pour tout ce qui est non-sportif, je suis heureux. Je me suis bien adapté, j’apprends chaque jour le français et j’espère pouvoir commencer à la parler rapidement », dit Mejia.« Je ne regrette en rien d’être venu ici », affirme de son côté Pavon. « Ç’a été la meilleure décision que je pouvais prendre. Je me suis habitué à l’équipe et à la vie pas à pas. J’aime la ville et j’améliore mon français. Ce sera plus facile sur le terrain comme ça ». Leur envie d’une adaptation réussie fait plaisir à voir, d’autant plus lorsqu’on connaît leur parcours au Real Madrid. Passés ensuite par le Real Murcie (pour Mejia) et par Saragosse (pour Pavon), ils n’ont pas hésité longtemps avant de rejoindre la Ligue 1.

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« J’avais plusieurs options en dehors de l’Espagne », raconte Mejia. « Il y avait quelques contacts avec des clubs italiens et grecs, mais quand Arles-Avignon est arrivé, la possibilité d’évoluer dans un championnat aussi compétitif et d’aider un club promu m’a convaincu ». Le discours est semblable chez Pavon. « Moi, il me restait une année de contrat et Saragosse voulait que je parte. Je ne jouais pas, donc je voulais partir également. Quand j’ai eu l’occasion de venir jouer en Ligue 1, je n’ai pas hésité une seule seconde. Le fait que Mejia vienne a aussi compté. Nous avons passé quatre ans ensemble et je m’entends très bien avec lui », lâche le défenseur de 30 ans.

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Leur bonne volonté et leur envie d’en découdre sont toutefois insuffisantes actuellement pour permettre à Arles de relever la tête. Mais les deux Espagnols y croient : « Nous pouvons obtenir le maintien », affirment-ils en chœur. « Le club a fait venir 19 nouveaux joueurs cet été, nous devons nous adapter au jeu de chacun. Il faut travailler encore plus », avoue Mejia. Avec le nouvel entraîneur en approche, qui devrait être Faruk Hadzibegic, c’est une dynamique enfin victorieuse qui est attendue. Cela commence ce week-end par la réception d’Auxerre. Mejia et Pavon pourront toujours appeler leurs anciens équipiers du Real Madrid pour prendre des renseignements !

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