Ajaccio : l’échec de la « méthode » Ravanelli

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Ajaccio Fabrizio Ravanelli @Maxppp

Licencié hier soir après une énième défaite face à Valenciennes (1-3), Fabrizio Ravanelli quitte le banc d’Ajaccio avec un bilan plus que négatif. Son modèle de gestion n’aura finalement pas fonctionné sur l’Île de Beauté.

« La méthode Ravanelli. » C’est de cette manière que les médias décrivent la gestion du coach italien depuis son arrivée à Ajaccio l’été dernier. Il faut dire que pour sa première expérience sur un banc professionnel, la Penna Bianca n’a pas fait les choses à moitié, en important au sein du club corse une gestion inédite. Inédite pour sa rigidité envers les joueurs, comme le révèle aujourd’hui L’Equipe : contrôle du poids et de l’alimentation, règlement intérieur strict, défense de lire la presse, prise quotidienne de produits comme des protéines ou de la créatine. Et ce, en ajoutant des séances d’entraînements particulièrement difficiles, et axées sur le physique.

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L’ACA avait largement contribué à mettre en place ce nouveau système, en allant dans le sens de son nouvel entraîneur, ne regardant pas à la dépense pour l’achat de matériel coûteux. Alain Orsoni l’avait clamé, il attendait de Ravanelli qu’il « professionnalise » son club. Au bout de 12 journées de championnat, le président s’est rendu à l’évidence : la méthode Ravanelli n’était pas adaptée à Ajaccio, pas adaptée à des joueurs qui n’ont jamais enduré de telles préparations. Preuve en est, la cascade de blessures qui frappe l’effectif, et qui n’est certainement pas le fruit du hasard.

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« C’était une expérience importante pour moi et mon staff. On a essayé de faire le maximum mais on est vraiment déçu parce qu’on n’arrivait pas à faire ce qu’on voulait. Ça fait du mal mais on n’a pas de regret. Le regret, c’est qu’on n’a pas vu les résultats » a d'ailleurs avoué Ravanelli en conférence de presse. L'Italien laisse au final un effectif amoindri et en cruel manque de confiance, lui qui reste sur cinq revers consécutifs. Si la situation n’est pas si catastrophique à première vue – une 19e place, à 3 points du premier non relégable – le mal est profond. Un changement de « méthode » pourra-t-il sauver l’ACA ?

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