Ajaccio, l'OM et le PSG : Ravanelli se livre

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Fabrizio Ravanelli @Maxppp

En marge d’un périlleux déplacement au Parc des Princes, Fabrizio Ravanelli s’est confié auprès de La Provence. Ses débuts en tant qu’entraîneur, des souvenirs à l’OM et face au PSG… Le coach d’Ajaccio n’a oublié aucun sujet.

Fabrizio Ravanelli effectue avec Ajaccio sa première expérience notable en tant qu’entraîneur professionnel. Si l’ancien attaquant de l’OM a dirigé la Primavera de la Juventus, il aborde son aventure avec Ajaccio comme une première chance à ne pas rater. Ce qui est mal parti, avec un revers face à Saint-Etienne à domicile. Pour autant, le coach se veut rassurant, et maintient sa confiance en son programme de préparation. « Si nous avions voulu être au sommet dès la première journée, nous aurions fait une préparation moins dure et peut-être qu’en septembre on aurait craqué. Donc nous sommes actuellement un peu fatigués, mais ça va venir. » Conscient des difficultés qui l’attendent au Parc pour cette 2e journée, le coach s’attend à un accueil rugueux. Et ce, forcément, pour son passif à l’OM et un fait de jeu qu’il a par ailleurs évoqué d’emblée.

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« Tout le monde se souvient toujours du pénalty avec l’OM (le 8 novembre 1997, pour une victoire olympienne à Paris 2-1, ndlr), mais moi j’ai oublié tout ça, je suis convaincu, 16 ans après, qu’il y avait pénalty, mais c’est loin. Je suis un professionnel et honoré d’être l’entraîneur d’Ajaccio qui va aller affronter le PSG au Parc. » Un PSG sur lequel il a glissé une déclaration étonnante dans une autre interview accordée au JDD, assurant qu’il serait tenté par un futur sur le banc parisien. « Je suis marseillais pour la vie mais ça ne fait rien. Le boulot c’est le boulot. » Voilà qui ne devrait pas plaire aux supporters olympiens, qui pourront cependant se rassurer avec la suite. « Je serai très ému à mon retour à Marseille, le 23 ou 24 novembre. Je n’oublierai jamais mes deux ans et demi à Marseille et je pense que les supporters ne m’ont pas oublié, je suis toujours accueilli avec beaucoup de chaleur. J’ai toujours chez moi la photo de la banderole qu’ils avaient déployé pour mes débuts dans le virage : ‘’Ravanelli, tu es le soleil de l’OM’’, avec un drapeau italien. Impossible à oublier… »

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Du reste, l’ancien buteur est revenu sur le métier de coach, assurant qu’il avait « toujours eu envie de faire ça : je suis sûr que j’ai les capacités. Je sais que c’est un boulot très difficile, mais je vais faire le maximum, j’aime ce pari-là. J’aime la compétition, devoir montrer mes qualités. J’avais ça comme joueur et je veux l’avoir comme entraîneur. » Une expérience de joueur qui selon lui, a son importance : « Un joueur qui a connu le haut niveau sait comment se comporter, comment ça marche. Il y a beaucoup d’exemples, j’espère donc réussir à maintenir Ajaccio et faire des choses importantes. » Mais quel que soit son avenir, Ravanelli assure qu’il se voit bien s’inscrire sur la durée en France, lui qui « aime les Français, parce qu’ils ressemblent aux Italiens, surtout dans le Sud. » Ce soir, il sera bien loin du Sud, et devrait sans doute l'entendre...

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