Alejandro Alonso charge Monaco et Guy Lacombe !

Alejandro Alonso doit peut-être amèrement regretter d'avoir rejoint l'AS Monaco durant l'été 2008. Parti de Bordeaux alors que les Marine-et-Blanc fonçaient vers le titre de champion de France, le milieu argentin cherchait à rebondir sur le Rocher. Souvent handicapé par des blessures qui ne lui ont permis de disputer que 17 rencontres de Ligue 1 lors de sa première année en Principauté, l'ex-Bordelais avait acquis la saison passée ses galons de titulaire dès l'arrivée de Guy Lacombe. Mieux, il avait même été nommé capitaine de l'ASM.

Mais aujourd'hui, Alonso déchante. Avec seulement trois petites apparitions en championnat, il n'a plus été rappelé en équipe première depuis la défaite des siens à Louis II face à Valenciennes (0-2) le 23 octobre dernier. Frustré par cette situation, l'ailier droit monégasque a décidé de contre-attaquer. Dans les colonnes de L'Équipe, ce dernier tente d'expliquer le triste moment qu'est en train de vivre le finaliste de la ligue des Champions 2004 (17e du classement de L1). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Guy Lacombe en prend pour son grade.

« On a une très bonne équipe et de bons joueurs, mais il y a des choses qui ne marchent pas. On n'est pas bien dans le vestiaire, on arrive tous en retard, on ne mange pas ensemble. Il n'y a pas d'équipe comme l'année dernière, personne dans le vestiaire qui parle aux jeunes. Les jeunes ont beaucoup de pression par rapport à l'entraîneur. L'année dernière, il y avait Diego (Pérez), Nenê, François (Modesto) et moi, et même si l'entraîneur criait, nous, on faisait ce qu'on avait envie de faire sur le terrain. »

Privé aujourd'hui de ses compagnons partis respectivement à Bologne, au PSG et à l'Olympiakos, Alonso se retrouve en position de faiblesse. À tel point qu'il est quasiment assuré de ne pas être prolongé alors que son contrat arrive à échéance en juin prochain. « Le coach m'a enlevé le brassard, je n'ai pas joué en début de saison quand personne ne me demandait si ça allait ou si j'étais prêt. C'est le coach qui m'a mis de côté et c'est Marc (Keller, le directeur général) qui ne veut pas que je prolonge. Qu'est-ce que vous voulez... j'attends une réponse de Marc, pour savoir si je pars à Noël ou pas. » Ambiance...