Amical : le PSG termine son stage par une victoire

Deuxième match de préparation pour le Paris Saint-Germain. Après un premier match peu emballant face au Sturm Graz (3-1), Laurent Blanc décide de garder le même système tactique pour la rencontre face au Rapid Vienne. Maxwell au repos, c’est Jallet qui prend le côté gauche de la défense, alors que la paire Coulibaly-Gameiro est reconduite à la pointe de l’attaque. Une rencontre à la saveur particulière, 17 ans après cette finale gagnée par le Paris Saint-Germain (1-0) en 1996, synonyme de sacre en Coupe des coupes (C2). Dans un stade chauffé à blanc et plutôt bien rempli pour recevoir les champions de France, le PSG engage.

Comme face au Sturm Graz, le PSG entre bien dans la partie et tente d’imposer rapidement son rythme de jeu. Van der Wiel, en réussite dans ses centres, trouve Coulibaly au point de penalty mais la jeune pousse parisienne manque sa déviation de la tête (12e). Ongenda, auteur d’un but superbe il y a quelques jours, brille encore en ce début de rencontre, sa vitesse et sa technique font mal aux Autrichiens. Mais Paris va se faire surprendre sur corner. Trimmel (16e) reprend le ballon de volée à la Ibrahimovic pour ouvrir le score. Sonnés, les Parisiens manquent de prendre un second but sur le coup d’envoi mais la frappe de Sabitzer passe juste au-dessus de la transversale de Douchez (18e). Mais cette fois-ci, le PSG va immédiatement réagir. Ongenda, seul aux 25 mètres, tente sa chance de loin (20e, 31e), Pastore multiplie les transmissions à une touche de balle, mais ce sont bien les joueurs du Rapid qui se montrent les plus dangereux dans la zone de vérité, à l’image de Sabitzer, sans complexe face aux défenseurs Rouge-et-Bleu. Ongenda, encore lui, frappe un bon coup-franc aux abords de la surface (43e) et la première mi-temps se termine sur ce score de 1-0.

Les deux équipes entament la seconde période et Laurent Blanc a décidé de ne pas changer son onze de départ. Le rythme a quelque peu baissé, les Parisiens paraissent fatigués et peinent à combiner dans le camp adverse. Ongenda continue de faire la différence sur son côté droit, mais devant, Gameiro et Coulibaly ne sont clairement pas en réussite. Sur un joli centre de Van der Wiel (65e), Coulibaly voit son coup de tête repoussé par la barre transversale avant d’être remplacé par Coman (67e). De l’autre côté, le Rapid Vienne continue de donner des sueurs froides au PSG, au terme d’une contre-attaque fulgurante, Boyd tente sa chance des 20 mètres, mais Douchez s’interpose bien (69e). Paris domine cette seconde période, mais a toujours du mal à conclure ses occasions à l’image d’un Pastore, idéalement servi par Van der Wiel, très actif lui aussi, qui manque le cadre d’un cheveu sur une reprise de l’extérieur du pied droit (73e). La seconde tentative sera la bonne pour le meneur de jeu argentin qui remet les deux équipes à égalité d’une belle reprise du pied gauche (77e). Paris finit très bien la rencontre et Gameiro permet à son équipe de prendre l’avantage à dix minutes du terme après un bon travail dans la surface (81e). Son dernier sous les couleurs du PSG ? Toujours est-il qu’il permet à Paris de l’emporter et d’éviter une situation embarrassante pour Laurent Blanc. À la faveur d’une deuxième mi-temps très sérieuse et appliquée, emmené par un Van der Wiel excellent sur son couloir, le PSG empoche sa première victoire de la saison.