Défait 3-1 à Guingamp samedi soir, le dauphin du PSG ne semble pas remis de la gifle reçue dimanche dernier au Parc des Princes. Plus qu'un traumatisme, c'est l'attitude qui a fortement déplu au technicien portugais.
Scène rarissime au Roudourou samedi soir. Après la défaite 3-1 de l'AS Monaco, les supporters du club asémiste invectivent leurs joueurs. Une altercation qui matérialise le climat anxiogène qui règne au sein de l'ASM ces derniers jours. Manifestement, l'ultime camouflet infligé par le PSG au Parc des Princes (7-1) dimanche dernier, n'a pas été digéré.
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Si l'effectif monégasque porte encore les stigmates de cette gifle, elle n'explique pas à elle seule les carences entrevues en Bretagne samedi soir. Une équipe apathique sur le pré, prise à la gorge par des joueurs guingampais revanchards après l'humiliation concédée à l'aller (0-6). Conscient que ses protégés sont passés complètement à côté, Leonardo Jardim n'a pas apprécié le spectacle. Le technicien portugais qui avait pris position pour ses joueurs après la déroute parisienne, se désolidarise cette fois totalement de ses troupes.
Leonardo Jardim tape du poing sur la table
« J’espérais une réaction après le 7-1. J’ai défendu l’équipe au Parc des Princes mais ce soir (samedi), c’est difficile. Je ne vais pas garder le même discours car on a manqué d’engagement, d’attitude dans les duels, dans la bataille, on a perdu tous nos duels. Ce n’est pas une bonne mentalité, le football est un sport de contact, ou il faut rester agressif. Etre joueur de Monaco ne suffit pas pour gagner des matches, il faut montrer plus, » décrypte ainsi le coach lusitanien. Ce dernier entre alors dans une colère noire, et rappelle à l'ordre ses joueurs en les plaçant devant leurs responsabilités.
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« Oui, je suis inquiet (pour la deuxième place) par ce manque d’appétit actuel, par notre situation. Nous sommes habitués à montrer un autre visage, on est trop relax alors qu’on a un gros objectif. On a plus qu’un seul point d'avance, il faut absolument changer d’attitude. Chacun doit prendre ses responsabilités. On a donné beaucoup de choses à tous nos joueurs, c’est Monaco qui paie les salaires, les joueurs doivent prendre conscience de ça, » explique ainsi Jardim. Samedi prochain, l'AS Monaco recevra Amiens au stade Louis II. La mobilisation générale sera exigée alors que l'Olympique Lyonnais et l'OM ne possèdent plus qu'une longueur de retard sur le club de la Principauté. Le sol commencerait-il à se dérober pour le champion de France 2016/2017? Affaire à suivre...
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