AS Monaco : les premiers mots de Robert Moreno

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Monaco @Maxppp

Officiellement intronisé en tant que nouvel entraîneur de l'AS Monaco, le technicien espagnol a fait les présentations face à la presse.

Tout s'est fait très vite. Partie fêter Noël avec Leonardo Jardim aux manettes, l'AS Monaco va attaquer l'année 2020 avec un nouvel homme fort : Roberto Moreno. Une arrivée surprise puisque l'Espagnol, qui occupait récemment le poste de sélectionneur de la Roja avant le retour de Luis Enrique, ne faisait pas partie des profils annoncés dans les médias ces derniers temps. Sur le Rocher, Moreno va donc réaliser ses premiers pas en tant que coach principal d'un club, une situation qu'il n'avait jamais connue jusque-là. Cet après-midi, il a ainsi pu faire les présentations officielles devant la presse.

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« C’est un honneur pour moi d’être l’entraîneur de Monaco, de pouvoir découvrir la L1. Je remercie le propriétaire, M. Rybolovlev. Je vais mettre tous les efforts en place pour que Monaco soit fier de son club. Parler français est une question de respect pour vous. C’est aussi une question de communication avec mes joueurs. Je veux parler français rapidement si possible. (…) Après mon départ de la sélection, beaucoup de projets sont arrivés. J’étais conscient que je voulais être un top coach. J’avais besoin d’un projet qui était en rapport avec cette ambition. Après avoir analysé tous ces projets, le projet que m’a présenté Monaco était le meilleur. Celui qui m’offrait les meilleures possibilités. C’est une grande équipe avec de bons jeunes joueurs et des joueurs de talents. C’est le club qui m’a offert les plus grandes garanties. J’ai senti que j’étais leur première option et c’est ce qui m’a motivé. Venir à Monaco, ça signifie grandir en tant que coach et personne. »

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Moreno veut s'adapter à la L1

Une première expérience en première ligne après des années passées dans la peau d'adjoint qui ne semble pas l'effrayer outre mesure. « Ça ne va pas beaucoup changer. Quand j’étais adjoint pendant neuf ans, on s’impliquait dans tous les processus, mais la seule différence, c’est que c’était une autre tête (celle du coach principal) qui était visible. J’ai participé à tous les succès de ces équipes. La seule différence aujourd’hui, c’est que c’est moi qui serait exposé. Je vais continuer à préparer l’équipe normalement, ça ne change pas grand chose. Et j’aime communiquer. » Sur le papier, tout semble aller. Et désormais, Moreno va donc devoir appréhender le style de la Ligue 1. Un championnat que le nouvel entraîneur de l'ASM a avoué ne pas encore connaître à fond.

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« Je ne la connais pas aussi bien que la Liga, mais je la connais bien. Récemment, j’ai été sélectionneur de l’Espagne et beaucoup d’Espagnols jouent en France. Avec mon staff, nous regardions beaucoup de matches. Je sais que c’est un championnat où le physique, la technique et la vitesse de transition sont importants. Je sais que le vainqueur des dernières années a gagné en ayant le contrôle du jeu. Je veux m’adapter au style du championnat qui est un style semblable à celui que j’aime bien. Je n’ai aucune appréhension sur le championnat », a-t-il indiqué, avant d'évoquer brièvement son organisation tactique. « Les systèmes ne sont pas importants. Ce qui l’est, c’est le style. L’occupation des espaces pour exploiter au mieux les qualités individuelles des joueurs. Je n’ai pas d'obsession pour le 4-4-2. Je vais adapter mon jeu aux caractéristiques individuelles des joueurs. »

Enfin, après avoir fait les présentations, Robert Moreno a logiquement été interrogé sur le mercato. Cherchera-t-il à modifier l'effectif asémiste en profondeur ? A-t-il déjà des postes ciblés ? « Ce serait un manque de respect de dire devant vous les secteurs à renforcer. Monaco doit toujours être attentif au mercato, analyser chaque position et à chaque fois qu’on a la possibilité de se renforcer, on le fera. Aujourd’hui, je suis content avec les joueurs que j’ai. On ne peut pas dire qu’il y a une position à renforcer. C’est un sport collectif. Si j’ai quelque chose à dire, je le ferai en privé. » On n'en saura donc pas plus. Pour le moment.

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