ASNL : Fernandez donne les raisons de son départ et évoque son avenir

Par Alexis Pereira
2 min.
Nancy Jean Fernandez @Maxppp

Dans les colonnes de L'Est Républicain, Jean Fernandez a expliqué pourquoi il quittait Nancy, espérant retrouver un club de Ligue 1 en juin.

Jean Fernandez et Nancy, c'est fini. Depuis hier, l'entraîneur n'est plus aux responsabilités au sein du club lorrain. Pour L'Est Républicain, le coach est revenu sur les raisons de ce divorce attendu. «J’assume ma part de responsabilités, c’est normal. Tous ensemble la saison dernière, on avait réussi un miracle en terminant onzième après une très belle phase retour. Si j’avais eu une lueur d’espoir que l’équipe puisse de nouveau s’en sortir avec moi, je me serais battu au maximum mais ce n’était pas le cas», a-t-il confié avant de poursuivre.

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«C’est la logique financière qui l’emporte aujourd’hui pour la pérennité du club et mon départ va dans ce sens. Il faut respecter ça en tenant compte de toute l’énergie et de tout l’argent dépensés par le président Rousselot», a-t-il ajouté, affichant de sérieux regrets.
«Je suis très déçu que ça se termine comme ça sportivement parce que je vois le président, les supporters et tout le club souffrir. Moi aussi je souffre énormément depuis plusieurs semaines. Je m’excuse auprès d’eux en remerciant Jacques Rousselot pour la confiance qu’il m’a accordée lorsqu’il m’a fait venir. Mais il fallait tourner la page», a-t-il indiqué, regrettant que la séparation n'ait pas été actée plus tôt.

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«Comme vous l’avez écrit, mon départ était devenu inéluctable avec une seule victoire en dix-neuf matches de championnat. Dans une situation normale, j’aurais été licencié à la trêve mais le club ne pouvait pas le faire financièrement parce qu’il me restait deux ans et demi de contrat. Mais je n’ai jamais été dans la logique de m’agripper à ce contrat. Je ne suis pas un homme d’argent, je ne le serai jamais. Mon moteur, c’est la passion du foot et de mon métier», a-t-il lancé. Libre pour la première fois de sa carrière en cours de saison, le technicien n'est pas amer.

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«En attendant, je souhaite bon vent à l’ASNL. J’espère aussi que le club parviendra à rebondir le plus vite possible», a-t-il avancé, pensant déjà à comment il meublerait ses six prochains mois. «Je le répète, je n’ai jamais vécu une situation comme celle-là, je ne me suis jamais retrouvé sans club. J’ai décidé de voyager à l’étranger, de regarder beaucoup de matches. Je vais commencer par aller en Espagne pendant un moment, je vais sortir mon cahier et mes stylos pour apprendre encore et toujours. J’ai 58 ans mais il faut se remettre en cause à tout âge pour avancer», a-t-il commenté avant d'évoquer son avenir. Un avenir qu'il voit en Ligue 1, dès juin.

«Mon but, c’est de rebondir le plus vite possible dans le foot français, c’est le championnat que je connais le mieux et il n’y a pas la barrière de la langue. On verra ce qui se passera en juin», a-t-il conclu. Qu'on se le dise, si certains entraîneurs sont menacés parmi l'élite en fin de saison, le spectre de Jean Fernandez planera à coup sûr...

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