Aulas asticote l'OM et découpe Bisevac !

Bousculé par des Marseillais qu'on avait rarement vus aussi entreprenants ces dernières semaines, l'OL s'est incliné sur le score sans appel de 4-2. Fébrile défensivement, le septuple champion de France évoluait à Marseille sans Bakary Koné, suspendu. Une explication selon JMA de la faiblesse défensive lyonnaise du soir : « Il y a eu quelques manquements défensifs et on s’est vite retrouvés en difficulté. Il nous manquait une pièce essentielle ce soir, "Bako". Il est parti à Guingamp fêter la Coupe de France avec ses copains. Il nous a malheureusement beaucoup manqué. C’est un garçon de devoir et c’est toujours bon d’avoir des gens de devoir derrière. » lançait ainsi Aulas, comme pour mieux régler sa mire sur sa réelle cible, un certain Milan Bisevac.

« Je suis très agacé. Je ne veux pas porter de jugement sur le terrain, ce n'est pas à moi de le faire. Par contre quand on est dans la difficulté, on doit rester avec ses collègues. C’est dommage et je pense que Milan viendra s’excuser. Car que ce soit vis-à-vis de l'institution ou de ses coéquipiers, on n’abandonne pas un navire en difficulté. » a déclaré JMA, en référence à la sortie du Serbe, directement rentré au vestiaire suite à son remplacement par Clément Grenier (67e), au terme d'une prestation ratée (notre rédaction lui a attribué la note de 2/10, soit la plus mauvaise de la rencontre).

Revenu à deux unités de l'OL, alors qu'il reste deux journées à disputer, l'OM peut-il espérer venir titiller la bande à Rémi Garde pour cette cinquième place synonyme de troisième tour qualificatif pour l'Europa League ? Pas vraiment, à en croire le président rhodanien : «Je n'ai pas trouvé l'OM très fringant ce soir, je l'ai plutôt trouvé très chanceux. Avec un Lyon au sommet de son art, on aurait pu gagner le match ici. Mais on n'a pas été très bon globalement et Marseille a eu un peu de réussite, en particulier sur les coups de pied arrêtés.» Une dernière phrase surprenante de la part de JMA, sachant que l'OM n'a inscrit qu'un seul de ses quatre buts du soir sur coup de pied arrêté (celui de Diawara, sur un coup franc de Payet).