Caen : Fabien Mercadal met les choses au clair sur son tandem avec Rolland Courbis

Par Maxime Barbaud
2 min.
Caen Fabien Mercadal @Maxppp

Face à la polémique et le psychodrame lancés par la venue de Rolland Courbis et ses déclarations en conférence de presse vendredi dernier, Fabien Mercadal a tapé du poing sur la table.

Caen a réalisé le gros coup de cette 30e journée de Ligue 1. Le plus surprenant aussi. Bon dernier du classement avant la rencontre du jour, le club normand est allé gagner 1-0 chez un Monaco qui a pourtant complètement changé de visage depuis le retour de Leonardo Jardim. Contre vents et marées, Brice Samba et les siens ont déjoué les pronostics (et les statistiques). Ce succès est d'autant plus surprenant que le contexte actuel est pesant au club. Notamment depuis vendredi où la venue de Courbis plutôt que de Mercadal devant la presse et la petite phrase lâchée par le premier cité ont mis le feu aux poudres. «Si avant, j’avais 90 % des responsabilités, aujourd’hui j’en ai 100 %.»

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Face à la polémique, le Stade Malherbe a mis un certain temps à communiquer. Le duo d’entraîneurs est bien maintenu. Mercadal reste d'ailleurs le numéro un sur le banc mais Courbis a le dernier mot lors d'un désaccord. Difficile d'y voir clair. Désormais éclipsé par son volubile collègue, l'ancien du Paris FC n'a pas dû apprécier certains commentaires et s'est présenté en conférence de presse après la victoire caennaise sur le Rocher afin de mettre les points sur les i. «Je ne sais plus comment l’expliquer, c’est ça qui est terrible… J’ai l’impression que la terre est plate chez nous, à entendre ce qui se dit à l’extérieur» s'est-il agacé.

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Mercadal : «on a envisagé d’arrêter tous les deux»

«Simplement je le répète, je suis l’entraîneur de Caen, j’accepte avec joie la venue de Rolland, on travaille avec Rolland, on mange ensemble le soir, on s’entend très bien. On arrive à se mettre d’accord sur quasiment toutes les situations, et quand ce n’est pas le cas on va dire que Rolland a le privilège de l’expérience. Sur ce match, il n’y a eu qu’un désaccord, le fait de partir à 19 joueurs ou pas… Je suis l’entraîneur de Caen, et s’il est là c’est aussi parce que je le veux bien. Ce dont on a envie c’est de sauver le club, ensemble», assure Mercadal qui a ensuite lâché une petite bombe.

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Le duo a tout simplement pensé à jeter l'éponge après le mélodrame de vendredi dernier. «Ce qui s’est passé nous a fait mal à tous les deux. Cela a été très négatif pour le groupe, on a même envisagé d’arrêter tous les deux, car c'est faux ! On a été solides et soudés, aidés par le groupe et les dirigeants, pour rebondir et gagner aujourd’hui. On va se servir de tout ça pour être encore plus forts.» Si Mercadal répète à qui veut l'entendre que Courbis n'a pas pris le pouvoir néanmoins face à cette gestion managériale, le doute est permis. En attendant, Caen s'est relancé dans la course au maintien.

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