Carlo Ancelotti livre son analyse sur l'évolution du projet du PSG

Par Alexis Pereira
2 min.
Real Madrid CF Carlo Ancelotti @Maxppp

Pour France Football, l'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti a évoqué la saison de son ancien club, le Paris SG.

S'il est pleinement concentré sur une fin de saison palpitante avec le Real Madrid, Carlo Ancelotti a pris le temps pour France Football de donner son avis sur son ancien club, le Paris SG. L'Italien a d'abord évoqué le chemin parcouru durant sa saison et demie à la tête du club de la capitale. «Je me suis senti respecté. Ça a juste été difficile au début de changer la mentalité de travail. Il fallait le faire pour coller au projet ambitieux des Qataris, pour que Paris devienne une équipe à la mesure du potentiel financier du club», a-t-il indiqué avant de souligner.

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«Je pense que Paris s'est beaucoup amélioré à ce niveau-là. Aujourd'hui, le PSG a une mentalité de gagneur. Une grande équipe doit proposer un football adapté à la qualité de ses joueurs. Après, on peut discuter sur la définition de l'esthétique. (...) À Paris, il a fallu créer cette culture club. Et ça a été d'autant plus compliqué que la Ligue 1 est un championnat difficile, très fermé, physique, agressif», a-t-il expliqué. En filigrane, le technicien considère donc qu'il a apporté plusieurs pierres à l'édifice parisien en le mettant sur les bons rails. Pour autant, l'ancien Milanais le sait mieux que quiconque, le PSG n'est encore qu'un embryon de grand club. Il lui reste encore du chemin à parcourir.

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«Le football est imprévisible. Pour être au sommet, en Europe, il faut du temps et de la patience. Toujours. Le PSG a progressé cette saison, mais c'est un long processus», a-t-il lâché avant de poursuivre. «Regardez combien de temps a mis Chelsea pour gagner la Ligue des Champions. Cette saison, Manchester City s'est qualifié pour la première fois pour les huitièmes de finale. Après avoir patienté trois ans et dépensé beaucoup d'argent», a-t-il glissé. «Un président a beaucoup de pouvoir. Mais il y a une chose que même les plus riches ne peuvent pas acheter : c'est le temps», a-t-il conclu. Un message que Nasser Al-Khelaïfi appréciera sans doute...

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