Clasico : les excuses osées du PSG

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Olympique Marseille Neymar da Silva Santos Junior @Maxppp

Tenus en échecs par l'Olympique de Marseille (2-2), les joueurs du Paris Saint-Germain n'ont pas manqué de rendre hommage à leurs adversaires. Mais les hommes d'Unai Emery ont également trouvé quelques excuses pour expliquer cette contre-performances. Et certaines risquent de faire jaser.

Huit mois après être venu infliger à l'Olympique de Marseille une raclée à l'Orange Vélodrome (5-1), les joueurs du Paris Saint-Germain étaient plus qu'attendus au tournant. Une posture d'ultra favori renforcée par un mercato estival XXL durant lequel des éléments tels que Neymar et Kylian Mbappé sont venus étoffer le secteur offensif francilien. Mais hier, les stars parisiennes n'ont pas su vaincre leurs homologues marseillais. Pire, elles sont passées tout près de leur première défaite de la saison. Sauvé par un coup franc victorieux d'Edinson Cavani en toute fin de match, le club de la capitale peut s'estimer heureux de repartir de Marseille avec un point.

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Néanmoins, les Franciliens n'ont pas vraiment fait profil bas en zone mixte. Car pour beaucoup, plusieurs excuses expliquent ce mauvais résultat. A commencer par la pelouse. «Ils ont bien défendu, mais notre niveau a été plus bas que d'habitude. Nous n'avons pas joué notre football. Notre équipe peut mieux jouer. On aurait pu être plus présent dans le camp adverse. Le terrain ne nous a pas aidé. L'herbe était sèche et haute. Il faut qu'on soit habitué parce que les équipes vont commencer à faire ça contre nous. Il faudra voir comment y remédier», a déclaré Neymar à nos confrères d'Estadio Interativo.

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Mbappé n'attendait pas le Clasico

De son côté, Kylian Mbappé a indiqué que Paris n'avait peut-être pas préparé ce choc comme il se devait. «On s'en sort sur un bel exploit d'Edi. On était dos au mur et il a réussi à nous sortir d'une situation périlleuse. C'était un match compliqué. On a peut-être été trop facile en abordant ce match. Marseille a fait un bon match».Avant de poursuivre avec des propos qui raviront sans doute les Marseillais. «Ils attendaient ce match. On aurait dû l'attendre un peu plus. Après, c'est vrai qu'on a beaucoup de matches, beaucoup de choses sur lesquelles se concentrer. Pour eux, c'était le match de l'année, il n'avait pas la même importance. Peut-être que c'est de notre faute, on se remettra en question en temps et en heure. Il y a eu un problème sur la manière d'aborder le match. Ce n'est pas se sentir au-dessus. On sait comment on va être reçu maintenant : terrain pas arrosé, tout ce qui va avec. On sait comment ça va être. On n'a pas pris l'importance du match».

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Et ce n'est pas tout. «Lorsque je signe, on me dit pas l'objectif c'est de gagner le Clasico. L'objectif c'est de gagner des titres. On est toujours premier. Le rêve c'est de gagner la Ligue des Champions, on est premier de notre poule. Pour l'instant on fait un bon début de saison. On n'a toujours pas perdu». Un constat pour le moins surprenant de la part d'un élément dont les sorties médiatiques font de plus en plus jaser. Plus sobre, Marco Verratti s'est contenté de mettre un bémol sur les critiques en rappelant que le rythme de compétition entre les deux équipes n'était pas identique. «Si aujourd'hui on me dit de faire encore 14 matches avec 12 victoires et 2 nuls, je signe tout de suite. Le football c'est jamais facile. Il y a cette période où on joue tous les trois jours. Il y a les sélections. Des fois, il y en a, surtout les Sud-Américains, qui ne font même pas un entraînement et qui jouent. C'est jamais facile et pourtant on gagne. On sait qu'on doit s'améliorer. On a changé pas mal de choses, on a aussi un jeu un peu différent de l'an passé. Mais nous sommes satisfaits». Pas sûr toutefois que beaucoup d'observateurs partagent ce point de vue.

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