Entretien avec… Sébastien Puygrenier : «J’aimerais bien continuer l’aventure à Monaco »

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Monaco Sébastien Puygrenier @Maxppp

Prêté à l'AS Monaco par le Zenit Saint-Petersburg, Sébastien Puygrenier réalise un retour tonitruant en Hexagone. Joueur d'expérience, l'ancien Nancéien âgé de 28 ans a stabilisé la jeune arrière-garde asémiste. Bien que l'ASM a connu un coup de moins bien en deuxième partie de saison, le natif de Limoges s'est confié à FM sur son come-back en Ligue 1 qu'il n'espère pas temporaire.

FootMercato : Votre retour en France semble vous avoir été très bénéfique...

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Sébastien Puygrenier : Oui. C'était un réel désir pour moi de revenir en France. Après deux expériences à l'étranger en une année (Zenit, Bolton, Ndlr), j'ai souhaité me relancer dans un championnat que je connais bien. J'aurais pu rester au Zenit, mais mon temps de jeu était insuffisant.

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FM : Vous étiez considéré comme un des meilleurs défenseurs de L1 lorsque vous jouiez à Nancy. Pourquoi le choix d'un transfert au Zenit ?

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SP : Tout simplement parce que j'ai reçu une très belle proposition et c'était l'occasion pour moi de jouer la Ligue des Champions. Après c'est sûr que peu de monde connait la Premier Liga russe, mais ça reste un bon championnat.

FM : L'hiver dernier Moussa Maazou est lui aussi arrivé en provenance d'un club russe. Avez-vous partagé votre expérience commune ?

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SP : Ici ça marche bien pour Moussa. Il a marqué six buts en étant plus ou moins titulaire. Il n'a pas beaucoup joué au CSKA Moscou, mais je ne sais pas s'il veut rester ou non. On a surtout parlé de notre expérience en Russie. Il l'a bien vécue comme moi, même si pour lui ça a été un peu plus compliqué étant donné qu'il y a eu pas mal de changement d'entraîneurs. Celui qui était en place et qui lui faisait confiance est parti donc c'est sûr que c'est moins facile.
«Un championnat qui donne envie d'y retourner»

FM : Justement quelle est la différence avec la Ligue 1 ?

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SP : En terme de niveau, vous avez le Kazan et les clubs de Moscou qui dominent. Après le reste des équipes est d'un niveau très inférieur.

FM : On voit de plus en plus d'équipes de l'Est briller en coupe d'Europe...

SP : Ça ne me surprenant pas. Ça fait déjà quelques années qu'un club comme le Shakhtar Donetsk fait de bonnes performances. Il y a aussi le Dynamo Kiev, le Zenit et même le Rubin Kazan qui pointe le bout de son nez. Mais ça ne me surprend pas parce qu'ils ont de grosses fortunes et ils arrivent à attirer de très bons jeunes.

FM : Après l'épisode russe, pourquoi être allé à Bolton ? Était-ce un désir ?

SP : Non. Dans ma tête je ne voulais pas partir du Zenit. Ça s'est fait un peu par hasard. Après même si je n'ai joué que sept matches, j'ai apprécié. Je suis arrivé là-bas après un mois de vacances, donc j'étais à la rue physiquement et j'ai commencé à jouer une semaine seulement après mon arrivée. Mais bon c'est un championnat qui donne envie d'y retourner.
Lacombe, le facteur décisif

FM : Cet été, vous posez vos valises sur le Rocher. Qu'est-ce qui vous a motivé à venir ?

SP : C'est un des premiers avec qui j'étais en contact. Je savais que Guy Lacombe allait venir et comme il m'avait déjà contacté lorsqu'il était à Rennes, je me suis dit qu'il ne m'avait pas oublié. Ça a beaucoup joué. Je connaissais son staff et je savais que j'allais venir pour bosser, ce qui était mon but après six mois passés sans jouer.

FM : Comment expliquez-vous le coup de mou de l'ASM après une bonne première moitié de saison ?

SP : Je ne sais pas. Nous avons un bon effectif, de bonnes individualités. Nous avons été irréguliers, on a marché par séries et ça a été notre défaut.

FM : Pour la saison prochaine, souhaitez-vous rester à Monaco ?

SP : Je suis prêté, mais j'ai déjà dit que j'aimerais bien continuer l'aventure. Maintenant ce n'est pas moi qui déciderai. C'est pour ça que j'entends faire la meilleure fin de saison possible pour que, si je dois rentrer au Zenit, je puisse le faire en ayant la sensation du devoir accompli.

FM : Avez-vous quand même engagé des discussions avec le Zenit ou l'ASM ?

SP : Non pas du tout. Mes agents s'occupent de ça. J'ai des échéances importes à gérer avant ça.

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