Dans les colonnes de L’Équipe, le président de l'Olympique de Marseille Vincent Labrune a dressé sa feuille de route pour l'avenir du club phocéen.
La Coupe de la Ligue en poche, l'Olympique de Marseille n'attend plus que les quelques points qui le sépare du maintien officiel pour dire adieu à une saison compliquée. La question est désormais de savoir quel sera le visage du club phocéen pour le prochain exercice. Vincent Labrune a indiqué que sa priorité serait d'ordre économique pour permettre aux Ciel-et-Blanc de rester compétitifs. «Mon ambition, c'est de maintenir un budget élevé, compris entre 120 et 130 millions d'euros contre 145 cette saison, pour rester parmi les trois plus gros budgets de L1. Le classement sportif correspond quand même assez souvent à celui des budgets», a lâché le président olympien dans les colonnes de L’Équipe.
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Il sera ensuite temps pour lui de régler les questions d'ordre sportif, avec une priorité : le différend entre son entraîneur Didier Deschamps et son directeur sportif José Anigo, qui ne peuvent plus refaire une saison dans ces conditions. Il rencontrera le premier début mai pour «faire le bilan de la saison et définir les objectifs 2012/13 et les moyens pour y parvenir». Mais d'après L’Équipe, cet entretien pourrait en fait être un prélude à un départ du technicien. Mieux, alors que DD est courtisé par Valence, il pourrait même être libéré de son contrat si les deux parties ne souhaitaient pas poursuivre l'aventure commune. On devrait donc y voir plus clair pour l'avenir des pensionnaires du Vélodrome début mai.
«Si l'on parvient à avancer durant la première quinzaine de mai, on ne sera pas en retard. On pourra même parler de calendrier cohérent», a conclu le dirigeant marseillais. Pourtant, à trop attendre, l'OM pourrait voir certaines des cibles déjà contactées par José Anigo, qui restera donc vraisemblablement en poste contre vents et marées, signer ailleurs. On pense notamment à Steeve Elana (pisté par Lille) ou encore à Bakaye Traoré (tout proche du Milan AC). L'OM n'a plus rien à jouer, mais plus de temps à perdre non plus. À Vincent Labrune de mettre les bouchées doubles.
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